Peace Maker Vol.2 - Actualité manga

Peace Maker Vol.2 : Critiques

Peace Maker

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Décembre 2011

Nicola, Kyle et Hope décident de traverser la mer, en prenant le bateau en direction d'Aquatarkus, capitale de Tarkus. Hope a l'espoir d'y trouver une piste le menant à son frère Cole, afin de lui remettre le Peacemaker, son fameux revolver gravé. Mais la traversée ne se fera pas sur une mer calme : un Crimson Executer est à bord, et il compte bien récupérer Nicola en se débarrassant de ses deux compagnons !

Après une mise en bouche agréable mais manquant un peu de piment, Peace Maker embraye sur un second volume toujours aussi haletant au niveau de l'action, tout en étoffant au passage son intrigue. Entre deux affrontements, l'intrigue principale s'étoffe de nouvelles informations, concernant avant tout les proches de Hope et Nicola. Alors que sa mère est accusé d'un grave crime, la jeune fille n'est pas la bienvenue sur le nouveau continent et le fardeau de son passé pèse de plus en plus lourd sur ses frêles épaules. Mais dans l'adversité, les liens du petit groupe se resserrent, d'autant qu'une nouvelle figure est venue s'adjoindre au trio : Beat, le tireur d'élite rencontré à la fin du premier opus, suit son rival attitré de près, et apporte son soutien non négligeable, bien que son positionnement soit encore légèrement ambigu.

Alors que l'on croyait que la série allait se contenter d'un univers western, Ryouji Minagawa nous offre un billet en première classe vers de nouveaux horizons ! En effet, en arrivant à Tarkus, le lecteur plonge dans une vision parallèle du Moyen-Orient de début de XXème siècle... Le dépaysement est garanti ! Néanmoins, la base du récit reste identique, et l'on pourra parfois regretter la mécanique narrative prévisible, d'autant que les péripéties courtes s'enchainent les unes après les autres avec des transitions assez brutes.

Avec ce second volume, l'auteur met en place d'avantage d'idées sans perdre en dynamisme pour autant, et l'on commence à s'attacher au petit groupe de héros liés par la fatalité. Pourtant, pour certains lecteurs, il manquera encore une petite étincelle pour embraser le tout, la faute à un rythme narratif encore trop saccadé.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs