Pavillon des hommes (le) Vol.7 - Actualité manga
Pavillon des hommes (le) Vol.7 - Manga

Pavillon des hommes (le) Vol.7 : Critiques

Ōoku

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Avril 2012

Les années continuent de passer, et les shôgun se succèdent. Pourtant, cette fois-ci, un conflit éclate dans le choix du prochain shôgun, et les complots font leur apparition : décès d'une prétendante par empoisonnement, puis intrigues pour en ériger une autre. Entre alliances et coups bas, le coeur du problème se jouera au sein du Pavillon des Hommes.

Grosso modo, ce septième volume propose de découvrir les ficelles d'un complot visant à instaurer le nouveau shôgun, et ces ficelles passent par le Pavillon des Hommes. Sur le coup, il faut bien avouer que l'on a un peu de mal à s'y repérer, ce qui est principalement dû à la parution désormais lente, puisque le rythme de publication japonais est rattrapé. Puis petit à petit, les repères reviennent, et les enjeux du complot sont compris en même temps que sont dévoilés ceux qui en sont à l'origine. Une nouvelle fois, Fumi Yoshinaga parvient à clarifier l'essentiel, tout en nous immergeant plus que jamais dans le quotidien du pavillon, notamment via ses règles de fermeture et les plaisirs que ressentent certains de ses membres en se rendant au théâtre.

Mais les règles du Pavillon des Hommes sont strictes et parfois cruelles, surtout quand certaines personnes sont décidées à les utiliser pour faire tomber les gêneurs. Ici, au-delà du complot, la force de Fumi Yoshinaga est de réussir à dépeindre toute la cruauté et l'ironie des complots et jeux de pouvoir.

Tout ceci aboutit dans le dernier chapitre sur l'arrivée du nouveau shôgun et d'un nouveau grand intendant au pavillon. Si ce dernier est pour l'instant effacé et que le nouveau shôgun débarque de manière un peu abrupte, la mangaka présente chez cette dernière une façon de régner intéressante, à la fois autoritaire de par sa façon de gérer ses concubins et ses enfants, et subtile de par les lois et décisions qu'elle prend. On ressent ici une souveraine faisant passer son statut avant sa "vie familiale". Le tout est parfois assez rapide, mais on a néanmoins hâte de lire la suite, surtout après une dernière page amenant un nouveau problème.

S'il faut un certain temps pour se remettre dans le bain et que la narration de Fumi Yoshinaga paraît couler un peu moins de source que d'habitude, la mangaka parvient néanmoins à rendre les complots de la cour et du Pavillon des Hommes clairs et intéressants. En attendant patiemment la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs