Pavillon des hommes (le) Vol.4 - Actualité manga
Pavillon des hommes (le) Vol.4 - Manga

Pavillon des hommes (le) Vol.4 : Critiques

Ōoku

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Juin 2010

La population sait à présent que le shôgun est une femme, mais malgré cela, Iemitsu conserve son poste. Peu après, elle décide de faire le ménage au sein du pavillon et fait renvoyer les 100 hommes les moins doués en arts martiaux, qui, pour survivre, se retrouvent obligés de vendre leur corps aux femmes d'Edo dans le quartier des plaisirs à Yoshiwara. L'occasion pour Fumi Yoshinaga d'enrichir encore le background de sa série en insistant encore un peu plus sur certaines facettes de la vie à l'extérieur du palais et du pavillon.
Puis, sans que l'on s'y attende vraiment, la suite du volume change de ton: la mort de Iemitsu vient signer la fin de son règne, puis, quelques dizaines de pages plus loin, arrive la retraite d'Arikoto. Ainsi, une petite page se tourne.
La suite du volume voit défiler les shôgun, la mangaka les travaillant chacun leur tour un minimum, mettant en avant leurs qualités, leurs défaut, leur façon de régner. Qu'elles soient peu soucieuses du fonctionnement de leur pays ou assez volontaires, un brin tyranniques ou justes, chacune d'entre elles apporte quelque chose de nouveau dans l'histoire du pavillon et du pays, jusqu'à ce que l'on arrive à une fin de tome voyant apparaître en Emonnosuke un nouveau personnage manipulateur particulièrement intrigant.

Ainsi, la narration, plus objective et diachronique que jamais, ne s'intéressant guère ici aux tourments-mêmes des personnages comme ce fut pourtant le cas avec Iemitsu et Arikoto, offre plus que jamais à l'histoire un aspect de véritable récit historique d'une cohérence exemplaire. Et là ou le manga perd en attachement aux personnages, il y gagne en fascination. Toujours servi par le trait fin et élégant de Yoshinaga, le Pavillon des Hommes reste une lecture unique et immersive.

Du côté de l'édition, si l'on reste convaincu par la très bonne qualité de l'ensemble, on peut regretter, en dehors de quelques notes en bas de pages, l'absence de véritables explications quant à certains termes historiques, ce qui pourrait pourtant venir compléter l'oeuvre de manière pertinente.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs