Partenaires particulières - Actualité manga

Partenaires particulières : Critiques

Mesu-Saga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Juillet 2013

Mois après mois, les éditions Taifu continuent d'enrichir leur récente collection hentai sans interdits de titres aussi divers que variés, allant de choses plutôt rafraichissantes, inventives et amusantes comme Witchcraft, à des titres plus rentre-dedans comme My lovely bitch ou Hot Infusion. En ce mois de juillet, l'éditeur déballe l'artillerie lourde, au vu de la couverture bourrée de finesse de Partenaires particulières, premier titre à sortir en France de Linda, un auteur de hentai possédant une certaine popularité, surtout depuis l'adaptation animée de l'un de ses titres, Netorare Zuma.

Si le dos du volume ne comporte aucun synopsis, ce n'est pas pour rien : dans Partenaires particulières, vous n'aurez pas la moindre petite trace d'histoire. Au fil de ses 190 pages, ce recueil se contente de dévoiler dix nouvelles souvent très courtes : plusieurs d'entre elles ne font que 4 petites pages, et la plus longue atteint difficilement la cinquantaine de pages. Dès lors, inutile de dire que Linda se contente très souvent de croquer de petits instants de sexe chaud bouillant, et que les rares incursions vers un semblant d'histoire ne vont vraiment pas chercher loin, y compris pour le récit le plus poussé, Memories, confrontant un jeune homme à son amour pour une demi-soeur qu'il n'a pas vue depuis 5 ans.

De par son absence totale d'intrigues, Partenaires particulières s'inscrit donc dans cette catégorie d'oeuvres pornographiques misant tout sur le visuel. Et de ce côté-là, la couverture ne mentait pas : on a droit à des filles très pulpeuses et à quelque chose d'assez rentre-dedans.
Quasiment toujours, les femmes croquées par Linda se veulent mâtures : qu'il s'agisse d'une nouvelle mariée lubrique, d'une femme au foyer qui s'ennuie toute seule chez elle, d'une épouse délaissée par son mari, d'une femme de ménage quasiment réduite en esclavage ou d'une prof en réalité très éloignée de l'image prude qu'elle renvoie, on est loin des lycéennes et autres jeunes filles parfois physiquement ambiguës que l'on voit si souvent. Toutes les femmes croquées par Linda sont bien en chair, et l'auteur dévoile un réel talent pour faire ressortir cet aspect très pulpeux, notamment grâce à des poitrines opulentes qui devraient ravir les amateurs, tant le mangaka sait mettre en valeur leur texture moelleuse quand elles se font malaxer (histoire de rester dans le ton du bouquin, disons les choses finement).
Surtout, on a des filles qui sont toutes un peu (beaucoup) nymphomanes, qui trompent leur mari, leur copain et leur monde allègrement, et qui assument plus ou moins leurs désirs de sexe, parfois pleinement et clairement, parfois de façon beaucoup plus retenue avant de se laisser aller. Ces femmes font plutôt dans l'extrême, et la plupart du temps vous aurez donc droit à des plans à plusieurs, où elles se feront un plaisir de satisfaire tous les hommes autour d'elles. En résulte un aspect assez hardcore, qui pourrait toutefois en rebuter certains à cause de certaines choses, notamment la tendance de ces filles à être traitées de façon très vulgaire, comme du simple bétail, par ces messieurs.
Pour autant, derrière ce côté assez rentre-dedans que ce soit dans les dessins ou les dialogues (rarement finauds), il y a des choses étonnantes, qui pourraient même décevoir ceux qui voudraient des choses réellement trash comme le laissait supposer la couverture. Par exemple, si les filles se font un plaisir de satisfaire plusieurs hommes sous toutes les coutures, les scènes de sexe elles-même restent finalement assez classiques : notamment, il n'y a aucun scène de sodomie, pas d'extrémités comme des pénétrations à plusieurs...

Enfin, revenons un peu plus sur l'impact visuel, qui est tout de même loin d'être exempt de défauts. Si, comme déjà dit, les poitrines généreuses et l'aspect très rentre-dedans devrait satisfaire les amateurs, on note toutefois une mise en scène peu inspirée. Que ce soit en faisant sauter les cases ou en conservant un découpage classique, Linda, pendant les coïts, peine à faire ressortir de la sensualité de ces corps bouillonnants, qui n'ont alors pour eux que leurs formes et semblent uniquement bons à accueillir ces messieurs. De même, l'auteur semble avoir du mal à dessiner l'anatomie intime féminine, se contentant souvent de croquer des sortes de gros trous béants qui ne font pas forcément envie...
Ce que l'on pourra regretter aussi, c'est l'absence des pages couleur. A l'origine, plusieurs récits, notamment les plus courts, étaient en couleur, et Taifu n'ayant pas pu les offrir avec la colorisation, ces récits offrent un aspect visuel un peu plus sombre et lisse que les autres histoires originellement en noir et blanc.

Si la couverture ne ment pas quant à l'aspect très rentre-dedans et au physique généreux des femmes, Partenaires particulières peut décevoir sur pas mal de points : l'inexistence de la moindre intrigue, le manque de sensualité des femmes (pour dire les choses très crûment, comme dans le bouquin, elles ne sont que des sacs à ******), la mise en scène très peu inspirée, l'absence de choses plus trash que l'on aurait cru trouver au vu de la jaquette... Une seule chose mettra tout le monde d'accord : ces femmes-là sont bien débloquées, vraiment pas timides, et ont une bonne dose de savoir-faire...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs