Parmi Eux - Deluxe Vol.8 - Actualité manga
Parmi Eux - Deluxe Vol.8 - Manga

Parmi Eux - Deluxe Vol.8 : Critiques

Hanazakari no Kimitachi e

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Juillet 2013

On commence ce tome 8 de la version Deluxe de Parmi eux par une petite anecdote au sujet d’un personnage que l’on connaît bien, le docteur Uméda. On replonge subitement dans son passé, dans son adolescence. Et c’est sans doute un des meilleurs passages du manga. C’est magique de le voir s’épanouir, alors qu’il n’était qu’un gosse déjà renfermé et plutôt antipathique. On donne vie à ce personnage qui méritait vraiment qu’on s’y attarde, depuis le temps. Il manquait jusqu’alors cruellement de relief et à présent il nous apparaît différemment, avec bien plus de présence quand on sait ce qu’il a vécu. Une très bonne introduction à ce tome 8, donc, surtout que, notons-le, au moins on a le droit à un baiser, pas comme l’histoire principale. Du moins, pas de baiser consenti et réellement signe d’un échange de sentiments, entre Sano et Mizuki qui pourtant ont failli le faire, par provocation. On reprend donc l’histoire à ce moment-là. Mizuiki est profondément perturbée par ce qui s’est passé avec Sano, et elle a du mal à rester naturelle auprès de lui, elle agit bizarrement et réagit avec bien trop d’empressement. Une fille en pleine fleur de l’âge, en somme.

Cela n’échappe pas à Nakats qui ne va cesser de s’inquiéter pour Mizuki dont il est amoureux, et va peu à peu découvrir qu’il n’y a pas que de l’amitié entre ses deux camarades. Autrement dit, il a clairement trouvé un rival en la personne de Sano. Dans ce tome, les quiproquos vont encore bon train et l’on ne manque pas de situations oh combien délicates pour nos deux héros. De l’humour à revendre, donc, et surtout une belle propension à faire durer les choses. Nakatsu prend une autre dimension, en tant qu’ami de son rival il doit d’abord digérer le fait que Sano est amoureux de Mizuki, et qu’ils sont en compétition pour ce qu’il pense toujours être un garçon. Au final, ce personnage a même presque plus de légitimité que Sano à aimer Mizuki puisqu’il l’aime en croyant que c’est un garçon, ce qui signifie devoir passer outre le tabou et la torture morale de se découvrir homosexuel. Mais on pense bien que ce ne sera pas le plus méritant le gagnant, comme dans tout shojo classique. Un bon tome, comme à l’ordinaire pour la série, qui est surtout merveilleux dans ses débuts.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction