Palais - Samji Vol.9 : Critiques

Le piège autour de Shin se referme, et c’est d’ailleurs bien malgré nous que l’on assiste à tous les détails de l’histoire, plutôt ennuyeux et racontés d’une façon qui rend le tout assez long et redondant. On attendait pas autant d’explications et autant de longueurs sur ce passage ... Et c’est regrettable de les y trouver. On préférera de loin ce qu’il se passe à côté, comme la déclaration soudaine de Chae-gyeong à son mari, qui survient au bout de neuf tomes ... et heureusement. En tant que lecteur, on commençait à se lasser profondément des tours qu’ils faisaient l’un autour de l’autre, dans cette grande mascarade qu’était leur mariage. Enfin, Shin et Chae-gyeong sont partis pour se rapprocher réellement, du moins l’espère-t-on. Du côté politique, cependant, personne ne parait disposé à s’occuper comme il convient de cet amour naissant, et tout est tourné vers l’amélioration de la situation de la famille royale. Faire un enfant permettrait à Shin de rétablir sa position dans le cœur du peuple ? Il suffit de demander, et le couple princier se retrouve isolé dans un même palais, dont la chambre disponible est unique.

Toujours et encore des manipulations, des moments assez lents dans ce qui concerne la vie de la famille royale coréenne, notamment les détails qui ne nous intéressent en rien. Toutefois, Chae-gyeong reste comme une étoile dans le manga, avec son caractère bien trempé et sa vision assez originale de la situation qu’elle occupe. On espère rapidement une évolution favorable et surtout rapide pour ces deux amoureux qui ne se l’avouent encore pas vraiment. La narration semble promettre un certain envol, une évolution que l’on attend depuis bien longtemps, et on a envie d’y croire. De plus, les caprices et les envies de Chae-gyeong nous permettent d’être toujours plus proche d’elle, de découvrir derrière un sourire souvent triste une princesse intéressante et pleine d’une vie qui manque un peu à tous les autres personnages. En somme, un volume plutôt meilleur que les précédents, qui maintient l’intérêt assez mitigé que l’on porte à la série.