Overlord Vol.6 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Mars 2018

Critique 2


Momonga a chargé Cocytus d'attaquer les villages des Hommes Lézards. Mais ces derniers ne sont pas résignés, ils décident de s'unir sous une même bannière pour tenir tête à l'envahisseur. Zaryusu a ainsi réuni les différentes factions et quand le jour J arrive, tous les Hommes Lézards sont prêts à lancer la riposte...


L'arc des Hommes Lézards suit son cours, et sa première partie s'achève avec la fin de la quête de Zaryusu pour réunir les différentes tribus. Une phase qui aura pris son temps sans jamais se montrer lassante : La peuplade est décortiquée de manière convaincante, avec son lot de guerriers nobles, fiers et attachants, plaçant le lecteur bien plus du côté des Hommes Lézards que de Momonga. Plus encore, on espère que les hybrides ne seront pas éclipsés de la série, et trouveront leur place dans la suite.


Du côté de l'intrigue pure, quelques mystères subsistaient sur l'envie de Momonga d'en découdre avec ces ennemis. Le récit va donc dévoiler quelques surprises qui permettront de mettre Cocytus un peu plus en valeur. Il faut dire que le sous-fifre de Momonga s'est montré très discret jusqu'ici, le voir prendre un peu d'ampleur permet de mieux connaître le personnage, en espérant que son rôle soit plus grand par la suite.


Pour le reste, c'est une bataille des plus efficaces que nous dépeint visuellement Hugin Miyama, jonglant entre les belles planches et les séquences un peu plus faibles en termes de mise en scène. Reste que l'héroïsme de Zaryusu nous atteint assez facilement, de même pour ses deux compagnons qui remplissent leurs rôles de guerriers attachants jusqu'au bout.


On regrettera peut-être une guerre qui se conclut assez facilement, sans compter que les erreurs de Cocytus seront marquées par un choix narratif qui ôtera l'affrontement d'une certaine tension. Difficile de sentir véritablement les Hommes Lézards en danger, sauf peut-être sur la toute fin du tome, aussi la bataille ne livre que peu de surprise. Là où le récit s'était montré surprenant en faisant passer les forces de Momonga comme de maléfiques antagonistes, la suite s'est montrée assez simple dans son écriture.


On se questionne alors sur l'impact de ce tome sur l'histoire d'Overlord. Momonga en a-t-il fini avec les Hommes Lézards ? Cocytus aura-t-il un autre rôle à jouer ? Si les enjeux de ce volume déçoivent, on reste très curieux de voir comment la suite sera développée.


Critique 1


Ainz, par l'intermédiaire de Cocytus, s'apprête à entrer en guerre contre les puissants hommes-lézards, et a pris soin de les prévenir pour qu'ils aient le temps de s'organiser. Autour de Zaryusu Shasha s'organise alors, petit à petit, la résistance. Le brave guerrier reptilien parvient petit à petit à réunir les 5 clans de son peuple, habituellement ennemis, afin que ceux-ci puissent faire face tous ensemble à la menace... Après avoir convaincu le clan des Yeux rouges et s'être attiré les faveurs de l'adorable albinos Crush, il poursuit sa quête jusqu'à devoir affronter un autre lézard qui pourrait devenir un allié de poids : Zenberu Gugu, un chef de clan féru de combats.


Entamé dans le volume précédent, l'arc des hommes-lézard se poursuit en ne surprenant pas forcément dans la première partie de ce tome, puisque celle-ci se contente de poursuivre sans grands chambardements l'objectif de Zaryusu, à savoir l'union des 5 clans en vue du futur combat contre l'être suprême qui leur a déclaré la guerre. Mais si le schéma est classique, cela n'empêche aucunement le récit d'être très intéressant, dans la mesure où il continue de nous plonger assez efficacement aux côtés des hommes-lézards, qui s'avèrent plutôt attachants pour le coup, avec leur désir de s'unir, leur bravoure, et certains enjeux plus personnels comme les désirs un peu plus sentimentaux de Zaryusu et Crush. Qui plus est, en choisissant de nous immiscer plus auprès des hommes-lézards que d'Ainz, le récit offre encore plus qu'avant à ce dernier des allures d'antagoniste, ce qui est assez jouissif vu qu'il est, à la base, le personnage principal de l'histoire.


Une fois les préparatifs terminés, le combat peut alors commencer, et c'est donc le retour de l'action pure et dure, chacun des deux camps réservant quelques surprises et quelques techniques spécifiques. C'est prenant, parfois assez bien gratté grâce à des vues qui en jettent, à des designs assez réussis et à des encrages qui accentuent la noirceur et la tension de l'affrontement. Mais à vrai dire, on reste quand même un peu sur notre faim, la faute à ses designs reptiliens pas toujours évidents à reconnaître, et à l'accumulation de grandes cases qui empêchent un peu le mangaka de réellement décortiquer et mettre en scène avec précisions l'action. En somme, ça en jette un peu, mais ça reste encore un peu trop confus, et ça ne met pas toujours bien en évidence les différentes techniques utilisées (parfois on nous balance des noms d'attaques, et basta).


Néanmoins, dans cette action qui oscille entre le bon et le moins convaincant, certains éléments tirent vraiment leur épingle du jeu, à commencer par l'issue du combat ! Mais avant cela, certaines interrogations se lèvent. Pourquoi Ainz a-t-il décidé de prévenir à l'avance les hommes-lézards ? Pourquoi considère-t-il que Cocytus pourrait bien perdre la bataille ? D'ailleurs, pourquoi lui a-t-il imposé de se battre avec un nombre limité de sbires, qui en plus sont loin d'être parmi les plus forts ? Les réponses qui se dessinent sont très intéressantes, tant le véritable but d'Ainz dans cet affrontement semble plus profond et bien pensé.


Le résultat, c'est un tome globalement bon et prenant, qui promet surtout des choses encore meilleures pour la suite de cette partie. On regrette toujours certaines maladresses, un rendu des combats encore un peu trop limité, et la sensation que tout ça se lit très vite (le manque d'épaisseur du tome et l'accumulation de grandes cases n'aident pas), mais dans l'ensemble la lecture fait le job.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

13.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction