Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Décembre 2019

Avec l'aide de Climb et de Brain Unglaus, Sebas a pu vaincre Cocco Doll et Succulent, et ainsi libérer sa protégée, la jeune humaine Tuare... mais à présent, c'est un autre souci qui se pose face à lui: son chef Ainz a fini par découvrir qu'il est allé à l'encontre de ses ordres en se faisant remarquer, qui plus est pour sauver une "vulgaire" humaine. Accompagné de Demiurge et de Cocytus, le bosse du Tombeau de Nazarick demande désormais des explications à son sbire, quitte à devoir durcir le ton si nécessaire...

On peut dire de ce volume qu'il se divise en trois parties, les deux premières étant les plus courte.

La première d'entre elles voit donc l'élégant et charismatique Sebas évidemment contraint de s'expliquer auprès d'Ainz, chose qu'il pressentait autant qu'il redoutait, dans la mesure où son acte outrepassant les ordres ne pouvait pas passer inaperçu. mais voilà, Sebas a écouté son coeur en sauvant Tuare... devra-t-il désormais le payer ? A vrai dire, pas de grosse surprise là-dessus, surtout quand on sait qu'Ainz cherche parfois à titiller le libre-arbitre de ses sbires, comme il a pu le faire avec Cocytus face aux hommes-lézards par exemple. Néanmoins, le passage est intéressant pour plusieurs choses: tester l'obéissance de Sebas, confirmer l'affection de la jolie Tuare pour son sauveur, offrir un rôle nouveau à celle-ci, ou tout simplement observer à nouveau les facettes les plus intransigeantes du fidèle mais sans pitié Demiurge.

Dans la partie suivante, c'est la princesse Renner qui est remise en avant, celle-ci devant se réunir avec des gens pouvant être autant des alliés que des ennemis dans ce qui se joue actuellement et dans le conflit entre la royauté et les nobles. Son demi-frère Zanac et le Marquis Raeven seront-ils dignes de confiance pour elle ? En réunion avec eux, la princesse va commencer à abattre ses cartes, à présenter ses desseins... et comme on pouvait le supposer, la demoiselle se révèlera, à certains égards, bien éloignée de l'image qu'elle renvoie si souvent, en ayant elle-même ses faces un peu plus sombres et déstabilisantes.

Mais en réalité, tout ceci semble surtout devoir converger dans la deuxième moitié du volume, dès lors que le syndicat du crime des Huit Doigts, ne pouvant rester sans réponse après la défaite de Succulent et de Cocco Doll, attire Sebas dans un piège... Concrètement, même si le trait de Hugin Miyama se fait toujours plus fluide, une nouvelle fois ce ne sont pas les scènes d'action qui sont les plus palpitantes dans ce volume: reposant à nouveau sur des ficelles classiques (où, entre autres, c'est encore Tuare qu'il faut sauver), sur des "surprises" trop prévisibles et sur des combats qui ne sont finalement qu'une formalité vite expédiée pour Sebas, toute cette partie semble presque occuper trop de pages pour ce qu'elle représente. mais quoi qu'il en soit, après le dixième opus parfois soporifique, cet arc du manga Overlord commence à reprendre un peu de couleurs, avec plusieurs moments intéressants (surtout dans la première moitié du tome), des enjeux qui avancent et se rejoignent tout doucement, et une dernière page assez intrigante.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction