Otomen Vol.14 - Actualité manga

Otomen Vol.14 : Critiques

Otomen

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Décembre 2012

Kitora a gagné le premier prix d’une tombola lui permettant de faire un voyage à l’étranger, un lieu dit propice aux fleurs, ce qui ne peut que ravir notre passionné des fleurs. Mais il risque bien d’être surpris à son arrivée…

Le premier mot qui nous viendra à l’esprit pour qualifier ce tome-ci n’est autre qu’une « déception » totale ! Plus que cela, c’est une véritable tristesse qui nous étreindra le cœur, surtout lorsque l’on sait que les précédents volets étaient un pur bonheur de lecture. Tout commence avec la première histoire proposée par l’auteure, celle de Kitora au pays des fleurs. Déjà rien que l’idée en lui-même est à faire pleurer mais ce n’est rien à côté lorsqu’il faut engager la lecture. Dès l’arrivée de nos héros au pays de Wonderland, la première chose que l’on rencontrera est un clone de Tachibana. Ce fait à lui seul nous laissera pantois tellement la probabilité dans la vie réelle et même dans un récit effleure le zéro absolu. La péripétie en elle-même est si farfelue que cela en devient risible à souhait. Cela n’en devient qu’un supplice. Non vraiment, le lecteur ne méritait pas un tel sort et une telle torture !

Une fois la première anecdote passée, on croit être sorti d’affaire qu’il faut de suite se rendre à l’évidence, Aya Kanno continue encore une fois à exploiter un élément inutile. Nous voilà donc en train de suivre les périples amoureux du jeune Kasuga, traumatisée par son ancien amour à l’encontre de notre héros lorsqu’il était jeune, vis-à-vis de Jewel Sachihana, la mangaka fictive de « Love Tic ». On aurait vraiment pu se passer d’un tel épisode particulièrement lorsque le chapitre disposait de composantes véritablement intéressantes et utiles (cf. le dilemme de Tonomine entre sa passion du maquillage et ses devoirs à l’encontre de sa famille). Le lecteur se retrouve ainsi balloter entre un semblant d’intérêt et un sentiment des plus amers.

Jusqu’ici Otomen a su lors des derniers volumes parus nous convaincre et raviver notre passion du début, autant dire qu’ici ce présent opus représente un réel échec sur toute la ligne. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il ne s’agisse que d’une erreur de parcours de la par de l’auteure…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs