Otomen Vol.11 - Actualité manga

Otomen Vol.11 : Critiques

Otomen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Mars 2011

Pendant l'excursion scolaire, Asuka, Ryo et les autres se perdent et se retrouvent coupés de la civilisation. Loin de se laisser abattre, ils s'unissent et s'organisent dans cette nature, Asuka trouvant même le moyen d'organiser une fête, le tout avant que nos héros retrouvent enfin le chemin de la civilisation. Ainsi s'achève un passage assez creux, classique, où l'on relèvera tout de même l'exploitation toujours aussi bonne des particularités des personnages, à l'image de ce garçon manqué de Ryo allant chercher de la nourriture en pleine nature.

La suite du volume, quant à elle redevient un peu plus intéressante, puisque Kasuga n'a pas dit son dernier mot et envoie à l'attaque un nouveau professeur, le dénommé Ôji, véritable Don Juan draguant tout individu de sexe féminin passant près de lui. Surprenant Asuka en train de défendre un mystérieux poète, le nouveau venu accuse notre héros d'aller à l'encontre du nouveau règlement du lycée, et lui lance un défi qui verra Asuka puni à la place du poète s'il perd. Et le défi n'est autre qu'un concours de popularité entre les deux garçons: celui qui recevra le plus de chocolats pendant la Saint-Valentin l'emportera !
Nous voici donc ici face à une histoire volontairement tirée par les cheveux pour mettre en exergue tout le côté caricatural d'Ôji, véritable parodie des beaux gosses dragueurs qui pullulent dans tant de shôjo. Malheureusement, à force de s'appuyer sur cet aspect, de s'éterniser sur les deux garçons recevant leurs chocolats et de proposer des retournements de situation prévisibles, le passage s'enlise finalement assez vite, d'autant qu'Aya Kanno fait à nouveau fleurir des paroles naïves chez son héros otomen, comme, ici, l'importance et la force du véritable amour face au faux amour montré par Ôji, qui drague tout ce qui bouge sans se soucier des sentiments de ses interlocutrices.

Enfin, la fin du volume laisse clairement planer une suite intéressante, puisque, lasse des échecs de Kasuga, la mère d'Asuka revient elle-même diriger le lycée et veiller sur son fils ! Mais cela n'empêche pas notre héros de commencer à suivre en cachette des cours de pâtisserie. Petit à petit, la mère d'Asuka se doute de plus en plus de quelque chose, les mystères autour du boulanger et des protagonistes tournant autour de lui, et l'apparition d'un nouveau personnage à la dernière page du tome, viennent redonner un petit suspense, en attendant le prochain volume. Espérons juste qu'Aya Kanno ne refera pas le coup du soufflé qui retombe. En attendant, ce onzième tome, à nouveau de facture très classique, possède tout de même quelques bons moments. Aya Kanno a tendance à trop diluer ses désormais trop rares bonnes idées, mais celles et ceux qui n'ont jamais été déçus par la série depuis ses débuts devraient y trouver leur compte.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs