Otomen Vol.10 - Actualité manga

Otomen Vol.10 : Critiques

Otomen

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Juillet 2010

Kasuga continue de concrétiser sa volonté de faire de tous les garçons de parfaits mâles virils, et de toutes les filles de mignonnes poupées. Pour l'aider, il a fait appel à trois enseignants pour le moins particuliers: Otowa, Kibino et Mifune. Dans ce volume, chacun des trois pseudo-professeurs va tenter de réaliser les plans de Kasuga.

Ainsi, Otowa tentera de séduire Asuka en faisant aller au maximum son côté "girly girl", mais se rendra vite compte que cela n'a aucun effet sur notre héros, bien plus occupé à aimer son authentique Ryô plutôt que de se laisser avoir par une fille qui mise tout dans le mignon superficiel. Une sympathique leçon de vie, bien que déjà largement entraperçue, sur la tolérance envers l'éclectisme et les goûts de chacun, saupoudrée d'un petit approfondissement de la jeune enseignante assez classique dans son fond, mais qui suffit pour la rendre un peu plus attachante.

Quant à Kibino, sa méthode est plus radicale, puisqu'il cherche à hypnotiser tous les élèves pour qu'ils se comportent en parfaits garçons/parfaites filles... et cela marche ! Mais bien évidemment, quelques imprévus seront de la partie, et viendront donner raison à nos héros de manière un peu facile. De ce fait, on ne retient pas grand chose de l'ensemble, dommage.

Enfin, Mifune, étranger doté d'une vision un brin dépassée du Japon, cherchera, grâce à un parc assez particulier, à faire de tous les garçons... de valeureux samourai ! Un passage non dépourvu d'humour, dont on attend la conclusion dans le prochain tome.

Dans le prochain tome... et c'est bien là le problème. La partie sur le plan de Kasuga dure depuis déjà plus de deux volumes, et malgré quelques bons moments, aucun des différents évènements ne semble avoir une quelconque influence sur la série. Rien n'évolue, ce qui est encore plus dommageable dans ce dixième tome, surtout occupé par l'histoire de l'hypnose de Kibino, qui s'avère assez fade et ne tente même pas de se rattraper avec l'humour bien senti que l'on a pourtant déjà pu voir dans la série. Bien sûr, les belles réflexions sur la tolérance, déjà là dans le précédent tome, sont toujours présentes dans ce volume, mais se font répétitives et moins marquantes.

Toujours occupé par cette grande partie dominée par le fait que Kasuga soit aux commandes du lycée, partie de plus en plus longuette et dont on doute de plus en plus de la véritable utilité quant à une quelconque évolution dans la série, ce dixième tome tourne en rond, se révèle assez fade, répétitif dans sa manière de se dérouler (un nouveau professeur débarque et échoue), bourré de réflexions déjà vues, et dépourvu d'un véritable sens de l'humour qui avait déjà sauvé la série à bien des reprises.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs