One-Punch Man Vol.6 - Actualité manga
One-Punch Man Vol.6 - Manga

One-Punch Man Vol.6 : Critiques

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 31 Mai 2017

Critique 3


La célèbre voyante, Mme Ridma, est malheureusement décédée en toussant. Avant de rendre l’âme, celle dont les prédictions se sont toujours révélées exactes prévoit un immense danger pour la Terre, et la menace ne tarde pas à arriver ! Réunis pour parler du futur désastre, les classes S et Saitama passent à l’action. Un gigantesque vaisseau flotte dans les cieux et a ravagé la quasi-totalité de la ville, l’humanité court alors un grand danger…


Après cinq premiers tomes où se succédaient des menaces plus ou moins grandes, mais toujours pulvérisées par Saitama, le sixième opus de la série voit les choses en plus grandes en proposant un danger de grande ampleur, si bien que les classes S doivent y mettre du leur ! Dans la forme, ce tome six ne brille pas forcément d’originalité et son intrigue est écrite sur un bout de papier : Une grande menace arriver avec, à sa tête, un lieutenant robuste et presque immortel et un leader puissant et charismatique, et tous nos héros doivent endiguer cette menace. Evidemment, nous sommes dans One-Punch Man et ce ne sont pas sur ces éléments scénaristiques qu’on s’attarde, mais bien sur tout ce que le tome peut proposer en termes d’action et de développement de l’univers.


L’un des atouts forts de ce tome est alors la mise en avant des héros de classe S, beaucoup étant restés dans l’ombre jusqu’à présent. Et à ce titre, One et Yusuke Murata proposent un bien beau spectacle : ces différents héros, aussi stupides soient leurs sobriquets, brillent de charisme et de puissance, aussi l’axe du récit qui s’intéresse à leur combat nous en met plein les yeux. Car si jusqu’à présent on pouvait trouver la patte graphique de Murata vive et d’une grande densité, le mangaka se donne davantage à fond dans cette suite où chaque planche où règne l’action s’impose comme une illustration devant laquelle on resterait bien plusieurs minutes à apprécier toute la richesse du trait de l’auteur. L’inspiration graphique du mangaka se ressent d’autant plus que chaque héros paraît imposant lorsqu’il entre en action, et que l’antagoniste Boros nous ferait même frissonner de par son design qui dégage une puissance incroyable.


Cependant, ce sixième tome ne se consacre pas qu’aux héros de classe S, il propose aussi le propre petit parcours de Saitama qui décide d’aller massacrer du vilain, en solo. Le héros (ou antihéros) de la série a toujours servi à tourner en ridicule les codes du genre et, ici, la série atteint un nouveau cap en détournant totalement le concept de l’assaut de grande ampleur face à un ennemi à la puissance démesurée. Le vaisseau est labyrinthique et Saitama risquerait d’y passer des heures ? Pas de soucis, il suffit de péter les murs. Son ascension vers Boros est aussi spectaculaire qu’hilarante, à l’image de l’amorce du combat final où le caractère détaché du héros au crâne chauve amuse par son contraste avec l’identité particulièrement stéréotypée de son ennemi. En somme, One-Punch Man se renouvelle un peu du côté de sa patte parodique, ce qui fait beaucoup de bien.


La série de One et de Yusuke Murata nous avait habitués à une certaine routine, mais celle-ci est rompue par un tome six qui s’intéresse beaucoup aux différents héros de la série tout en proposant un combat désopilant autour de Saitama, le tout brillant d’intensité grâce aux planches spectaculaires du mangaka qui satisfait nos mirettes, tome après tome.  Le prochain volume conclura l’arc Boros, on notera alors que la parution française du manga aura rattrapé la fin de la première saison de l’anime.




Critique 2


Alors qu'il est auprès de Bang, le numéro 3 de la classe S, Saitama apprend qu'un ordre de mobilisation de tous les héros de cette même classe est donné! Notre héros va se taper l'incruste et se retrouver au milieu de tous les héros les plus puissants au monde, à l'exception de deux d'entre eux qui sont introuvables. La voyante Mme Ridma est décédée et avant de mourir elle a annoncé une terrible catastrophe qui pourrait mettre le monde entier en péril! Il faut se préparer...mais déjà un vaisseau alien débarque et détruit la ville...le plus violent des combats se prépare! 



Alors que la série commençait doucement à tourner en rond, les auteurs nous offrent un volume remarquable qui va apporter un peu de nouveauté et de fraîcheur et relancer grandement l’intérêt (qui n'avait pas beaucoup diminué non plus)!
Comme à son habitude One alterne le sérieux et le comique ne seraient ce que dans les toutes premières pages lorsque les héros les plus puissants du monde sont convoqués et que Saitama s'incruste, ce qui donne lieu à un début de réunion vraiment savoureux où tout le monde se demande ce que fout ce crane d’œuf parmi eux, certains le prenant même pour un larbin!

Toujours dans cette alternance de tons, la réunion se poursuit avec la présentation de tous ses membres, ce qui nous permet de découvrir tous les héros de classe S exception faite de deux d'entre eux (bien évidemment le numéro 1 est absent). Il s'agit là d'un moment important, on touche du doigt le sommet de la hiérarchie, chacun ayant droit à sa page de présentation...mais là encore le sublime côtoie le ridicule, certains héros charismatiques partagent la vedette avec d'autres purement, comiques...et c'est justement cette alternance qui donne tout son intérêt à ce titre.

Et soudain la menace apparaît, une menace encore plus importante que celles venues du fond des océans ou des entrailles de la Terre, mais elle ne viendra pas de cieux (enfin si, mais...bref vous verrez...), mais de l'espace!
La recette se veut être la même que d'habitude, des adversaires puissants, vraiment très puissants, tenant tête à l'élite de la classe S, des adversaires charismatiques, débordants de classe et d'autres se voulant moins impressionnants, plus comiques, mais dont la dangerosité est avérée...et surtout, cette fois, un antagoniste véritablement impressionnant, à prendre réellement au sérieux, une version alien de Hiruma (de Eyeshield 21) qui va aller jusqu'à remettre en question le concept même du titre de la série...

Murata se surpasse autant dans le design des personnages que dans la mise en scène dynamique et imposant une certaine tension, One nous régale avec des personnages loufoques et/ou impressionnants... Bref ce volume se dévore d'une traite, et on en redemande encore et encore!


Critique 1


De passage chez Bang le Croc d'Argent qui veut leur montrer ses super techniques, Genos et Saitama sont soudainement surpris par l'arrivée d'un ordre de mobilisation d'urgence de tous les héros de classe S ! Genos et Bang se mettent alors en route pour le QG de l'Association des héros... accompagnés de Saitama, qui a décidé de s'incruster. Quelle est la raison de rassemblement ? Qu'est-ce qui se cache derrière l'ultime prédiction de la vieille voyante, Mme Ridma ? Quelle menace, plus grande qu'aucune autre auparavant, se prépare à arriver sur Terre ?

Toutes ces réponses arrivent dans un sixième tome qui passe un nouveau cap dans la série, non seulement parce qu'il présente quasiment tous les héros de classe S, mais aussi parce qu'il fait entrer en scène un nouveau méchant plus important qu'aucun autre auparavant, qui est aussi le principal antagoniste de la saison 1 de l'animé.
Découvrir les différents héros de classe S (sauf deux absents) est plaisant, car comme toujours One et Murata y alternent entre classe et humour : certains visages et noms sont tout ce qu'il y a de plus sérieux, tandis que d'autres sont délicieusement amusants, ridicules ou référencés (à ce titre, la traduction de Frédéric Malet fait à nouveau quelques merveilles sur les noms). On y connaît déjà quelques têtes, comme Bang, Genos, Pri-Pri Prisonnier, et la redoutable Tatsumaki déjà aperçue dans des chapitres bonus, tandis que l'on y découvre de nombreux autres visages que l'on retient dans l'ensemble assez facilement grâce à la variété des designs et des caractères. En somme, voila une belle brochette diversifiée, que l'on commence à voir plus en action par la suite.
Quant au redoutable antagoniste faisant son apparition avec énormément de fracas, lui aussi son design en impose. Après les continents et les profondeurs, le nouveau grand danger ne vient pas des cieux... mais d'encore plus loin ! Le récit repousse déjà les limites en nous amenant un adversaire débarqué de l'espace, et qui crée déjà une situation et un conflit particulièrement tendus pour la planète entière.

Entre lui et ses sbires (tout aussi bien trouvés côté design et capacités) d'un côté, et les héros de classe S (+ Saitama, hein) de l'autre, l'affrontement ne fait que commencer, et envie déjà du lourd en termes de puissance graphique : Yûsuke Murata épate, comme toujours. Ses perspectives sont hallucinantes, son utilisation des onomatopées excellente en tant qu'éléments à part entière du dessin. Le gigantisme du vaisseau ennemi se ressent parfaitement, d'autant que son design est bien travaillée.

En somme tout est là pour nous promettre une suite à la hauteur... y compris l'humour, omniprésent et souvent délirant ou absurde ! On a déjà évoqué certains héros de classe S, mais il ne faudrait pas oublier certaines scènes particulièrement grotesques, à commencer par les causes idiotes de la mort de Mme Ridma (on appréciera là, à nouveau, la traduction inventive, à base de ride + Mme Irma, parfaite pour une vieille voyante rabougrie). Ce sont toutefois toutes les réactions de Saitama qui régalent plus que jamais : son parler pas toujours respectueux et nonchalant, son je m'en foutisme généralisé vis-à-vis des techniques de Bang au début, de sa façon de s'incruster sans la moindre gêne parmi les rangs S (ce qui est excellemment mis en scène), ou de son irrespect de l'entraide entre les héros pour combattre le nouvel ennemi... Il n'en fait un peu qu'à sa tête, avec son habituelle façon d'être blasé, et c'est ici un régal.

Voici donc une très bonne entrée en matière pour l'arc de Boros, dont on a hâte de lire la suite.
En attendant, comme toujours, n'oubliez pas de zieuter sous toutes les coutures la jaquette, Pri-Pri y étant en grande forme. le rabat de la 4ème de couverture est une nouvelle fois bien fun avec son effet miroir. Sans oublier ce qui se cache sous la jaquette : un Pri-Pri bien vénère d'un côté, une Tatsumaki bien hautaine et mignonne de l'autre.
Ne manquez pas non plus le chapitre bonus, plutôt hilarant dans sa façon d'exploiter le thème du suicide et la nonchalance de Saitama... sauf quand il s'agit de son saumon.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs