One-Punch Man Vol.5 - Actualité manga
One-Punch Man Vol.5 - Manga

One-Punch Man Vol.5 : Critiques

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 11 Janvier 2017

Critique 3


Le roi des profondeurs, un fléau de niveau démon, est en train de faire régner la terreur et d'écraser tous les héros qui se présentent devant lui! L'heure est grave!
Mais Sonic qui vient de s'échapper de prison se retrouve face au monstre, accompagné d'un héros de niveau S...l'espoir renaît alors que Saitama n’apparaît toujours pas!

Dans la lignée des tomes précédents, l'humour et le grand n'importe quoi semblent dominer ce tome, pourtant, on sent un basculement, qu'il s'agisse de la narration voir même du schéma de la série!
Plus d'histoires courtes privilégiant l'humour, ici la trame va nous tenir en haleine sur l'ensemble du tome, et durant tous les chapitres qui composent ce volume, le fil rouge sera la lutte contre le roi des profondeurs! Ils seront plusieurs à s'y casser les dents, et à chaque fois les auteurs s'amusent à nous présenter des personnages toujours plus forts, toujours plus motivés, mais toujours aussi inutiles, à l'image de Pri Pri Prisonnier... Il semblerait que One veuille garder le mot de la fin systématiquement pour Saitama, même Génos ne servant encore une fois que de faire valoir!

Pour le coup on ne sait plus trop où la série nous conduit: par certains côtés, elle continue de se jouer des codes du genre en envoyant tout en l'air et en ne respectant pas grand-chose...mais pourtant la construction de ce tome aurait très bien pu s'intégrer dans un shonen classique, avec son lot de retournements de situations, ses surprises, ses interventions de personnages toujours au bon moment...
Bref, maintenant que l'effet de surprise est passé, on pourrait presque croire que One Punch Man rentre dans le rang en nous offrant les clichés du genre...avec humour certes, mais on y a droit quand même.
Et dans ses conditions on ne peut s’empêcher de se dire qu'on risque vite d'arriver au bout du concept: Saitama est incroyablement puissant, aucune créature ne lui résiste, un seul coup de poing suffit...et voilà...chaque menace se conclue de la même manière. Quel est alors l'enjeu de ce titre?
Voir notre héros gravir les échelons pour accéder au rang S? Très certainement; il semblerait justement que ce soit la direction prise par les auteurs. Ainsi on retrouve encore une fois un Saitama taxé d'imposture qui doit préserver l'honneur des autres héros... Sans doute alors que l'objectif de la série ne sera pas de trouver un adversaire à la mesure de Saitama (le titre ne se justifiera plus), mais le mener dans une quête de reconnaissance!

Le divertissement est toujours aussi agréable, mais que dire des planches de Murata qui ne cesse de nous éblouir? Il nous offre un travail remarquable, qu'il s'agisse de la mise en scène ou tout simplement du design des personnages...on se régale tout le long du tome!

Bien que la série semble désormais prendre une route plus classique pour un shonen, on ne prend pas moins de plaisir à découvrir la suite des aventures d'un héros peu banal!


Critique 2


Le Roi des Profondeurs, fléau de niveau Démon, détruit tout sur son passage et s’avère invincible, au point qu’une alliance de héros s’avère inefficace face à lui ! Genos, sur les lieux avant Saitama, pourrait-il l’arrêter ?

La majeure partie de ce volume est ainsi centrée sur le combat que vont mener une poignée de héros face au Roi des Profondeurs, un ennemi monstrueux au design particulièrement imposant qui est, par ailleurs, la plus grande menace vue à ce jour au sein de la série. Le tome se montre ainsi particulièrement intéressant par sa manière de dépeindre d’autres personnages que Saitama, que ce soit Genos où Sonic qui nous apparaît alors comme un combattant redoutable qu’on aurait tort de sous-estimer à l’avenir. Le tout, comme de coutume, aboutit sur certaines planches jouissives visuellement, des illustrations sur doubles-pages devant lesquelles on pourrait rester ébahis tout en admirant le sens du détail de Yusuke Murata.

Notons aussi que One, dans son récit, s’amuse à casser une fois encore les codes du nekketsu en chamboulant une formule très classique dans une œuvre de baston, celle où les personnages secondaires affrontent un redoutable ennemi en attendant l’intervention providentielle du protagoniste, un schéma qui a souvent concerné un certain Son Gokû mais aussi bien d’autres. Alors, toute l’entrée en scène de Saitama n’a pas forcément la classe qu’on pourrait attendre de ce genre de séquences, ce grâce au caractère je-m’en-foutiste du héros, ce qui la rend d’autant plus hilarante, le tout sous les yeux d’un Genos qui n’a toujours pas compris le personnage qu’était son maître… Autant dire qu’on ne se lasse vraiment pas de leur relation si particulière.

Tout cet arc ne se limite pas au simple combat qui se solderait par un one-shot de la part de Saitama. Ainsi, le récit continue de construire son ascension au sein de l’alliance des héros, ce sous les regards méprisants des citoyens et en respectant toujours la psychologie de branleur du héros dont le plus grand désire serait peut-être de pouvoir s’acheter une cannette de soda… Saitama mis de côté, le schéma s’avère classique, mais force est d’admettre qu’imaginer un tel héros accéder au podium de l’alliance a de quoi laisser entrevoir des situations de plus en plus cocasses.

Fidèle à lui-même, One-Punch Man nous propose un cinquième tome aux affrontements visuellement toujours aussi aboutis, à l’humour tordant et à l’intrigue qui a le mérite de progresser doucement mais sûrement. Nous ne sommes désormais plus surpris par la série de One et Murata, par sa formule, mais chaque volume reste un divertissement totalement efficace. Toutefois, on espère qu’une certaine routine ne finira pas par s’installer.


Critique 1


Dans la ville de J, le Roi des profondeurs, maître des monstres marins, a fait irruption pour élargir sa domination sur le continent, et sa puissance est déjà venue à bout de plusieurs héros de classe A ! Tandis que Genos se met rapidement en route et que Saitama semble traîner un peu les pieds, c'est au tour de Pri-Pri Prisonnier de venir faire face à ce redoutable ennemi, pour un combat qui s'annonce... musclé !
Musclé, ce début de cinquième volume l'est bel et bien entre deux adversaires qui jouent sur un véritable duel de force pure, ce qui se traduit dans le dessin de Yûsuke Murata par quelques planches d'une densité exceptionnelle, à l'image des deux doubles-pages qui se suivent pour faire ressortir toute la puissance de l'échange de coups. Enfin, tout cela n'empêche pas One et Murata de ponctuer l'oeuvre de son habituel humour, ne serait-ce que via la face amochée du Roi des profondeurs, ou via les comportements de Pri-Pri Prisonnier parfois très proche d'une parodie de magical girl !

Ce début de tome passé, le combat contre le Roi des profondeurs est loin d'être fini et occupera encore une grosse partie du volume, pour imposer un ennemi qui semble pour l'instant être le plus puissant depuis le début de la série. One et Yûsuke Murata jouent la carte, très propre au nekketsu, de la montée en puissance des personnages... ou plutôt d'un personnage, le Roi des profondeurs, qui ne cesse de se montrer toujours plus fort et imposant au fil des pages, souvent au détriment des héros qui se dressent sur sa route. La recette aurait pu être 100% basique si les deux auteurs n'y immisçaient pas leur humour, porté notamment par le sort de certains héros, par le "rôle" qu'y tient Sonic, par l'aspect un peu absurde de certaines situations, et évidemment par l'intervention de Saitama. Mais même sans cela, il semble difficile de bouder son plaisir face à un rendu de l'action saisissant, où les dessins ne cessent d'en mettre plein la vue grâce au design de l'ennemi, aux choix de mise en scène et d'angles de vue très immersifs, aux utilisations efficaces des onomatopées, ou à l'impact physique sur certains visages comme Genos. C'est prenant et intense, tout simplement.

De ce schéma classique, mais très efficace, les auteurs dégagent également d'autres éléments intéressants pour la suite. On pense notamment au rôle réellement héroïque d'un Roulettes Rider pourtant plus faible que d'autres héros (gageons que l'on reverra se bonhomme s'affichant sur la jaquette), à la figure intrigante de l'influent Bogoss Masqué qui semble largement plus privilégier son image qu'autre chose (une influence et un souci d'image qui pourraient laissé sous-entendre quelque chose d'un peu ripou au coeur de l'association ?)... et surtout à l'image que Saitama continue de renvoyer à la population ! Ce dernier aspect est d'un côté amusant tant les répliques du crâne d'oeuf fusent, et d'un autre côté énigmatique tant, à l'instar de Genos, on est amené à se demander si c'est vraiment ce que notre héros souhaite. Pourra-t-il continuer à être un superhéros s'il se met toute la population à dos ?

On referme donc ce tome convaincu d'avoir assisté à un très bon divertissement, au déroulement certes plutôt classique, mais toujours porteur de l'humour typique de la série, ainsi que d'une réelle puissance visuelle et d'enjeux qui continuent de se peaufiner au point de commencer à réellement intriguer.
En cerise sur le gâteau, n'oubliez pas de soulever la jaquette pour découvrir une bien belle illustration de Genos (sans oublier la petite image rigolote de Roulettes Rider sur le dos du livre), ni de déplier le rabat de la jaquette pour découvrir à nouveau un petit jeu visuel, où cette fois-ci Saitama se fait royalement zapper d'une photo.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Erkael

16 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs