One-Punch Man Vol.32 - Manga

One-Punch Man Vol.32 : Critiques

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Septembre 2025

Chronique 2 :


Les derniers lieutenants des monstres font face à des héros de plus en plus affaiblis! King se dresse et représente l'espoir pour les humains...mais King le sait lui même, il n'est qu'une fraude qui a dupé tout le monde depuis des années! La situation apparaît perdue, mais contre toute attente, c'est le chasseur de héros, Garoh qui vient s'opposer aux montres surpuissants: il veut se prouver que plus rien ne peut l’arrêter! Et c'est là dessus que Saitama décide de revenir...

Après avoir tourné autour du pot pendant un long, très long moment, Saitama revient enfin sur le devant de la scène! Je ne dis pas que ce que les auteurs nous ont proposé n'était pas intéressant, bien au contraire, mais le principe même de ce titre (qui est aussi sa plus grande limite pour mettre en place des histoires) est de le voir éclater du monstre en un seul coup, réduisant à néant tout le build-up préalable!

Mais au delà même de Saitama, le personnage qui vole clairement la vedette dans ce tome, celui qui sera omniprésent et enfin, grandement mis en avant, n'est autre que Garoh!
Sous sa nouvelle forme, non seulement il en impose, mais il se montre bien plus redoutable qu'auparavant.
Mais il ne sera pas seul face aux lieutenants des monstres puisqu'une improbable alliance va avoir lieu avec Batte-Man, le héros de classe S le plus bad ass qui soit. Les anciens ennemis vont s'opposer ensemble à des monstres à priori insurmontables (surtout pour King).
Et si le plus imposant sera bel et bien vaincu par Garoh après une démonstration de force impressionnante, le premier sera exterminé (à priori) par Saitama himself! Du grand n'importe quoi comme en on demande, à savoir qu'il va "exploser" un monstre aquatique avec un coup de poing sacrément "véner"! Il détruit de l'eau avec un coup de poing! Rien à ajouter à cela. C'est toute la démesure qu'on aime dans ce titre.

La suite va enfin, car oui, enfin on y arrive, nous proposer le tant attendu face à face entre Saitama et Garoh! Et pour le moment c'est du sens unique, avec une construction identique à ce qu'on a connu jusque là, à savoir un build up remarquable d'un personnage, qui à peine quelques pages auparavant à fait une démonstration de force hallucinante...mais qui apparaît ridicule face au chauve capé et ses 100 pompes par jour et ses 10 kilomètres de course à pied!
Mais concernant cet "affrontement" nous n'en somme qu'à l'acte 1...il faudra attendre le prochain opus pour l'acte 2 qui on l'espère nous proposera quelques surprises!

Mais à défaut de surprises, on pourra tout aussi bien se contenter de la mise en scène et du dessin absolument sublime de Murata!



Chronique 1 :


L'intense (mais décidément interminable) bataille contre les monstres restants se poursuit, quand bien même plusieurs héros de premier plan ne sont actuellement plus en état de combattre, à commencer par Tatsumaki qui est K.O., ou Bogosse Masqué qui erre en dehors du champ de bataille principal. C'est dans ce contexte que Garoh, toujours mû par son désir de devenir le mal absolu, reprend l'affrontement en tant qu'électron libre comptant à la fois éradiquer l'Association des monstres et l'Association des héros. Cependant, quand la Grande Scolopendre ermite et Diableau de mer, deux monstres gigantesques, unissent leurs forces pour essayer de détruire l'hélicoptère de secours dans lequel se trouve notamment le petit Falot, le "tueur de héros" n'a pas d'autre choix que de s'allier à l'un de ces héros qu'il exècre tant, à savoir Batte-man.

Premier point d'orgue de ce volume, le combat mené de front ensemble par Garoh et Batte-man, même si concrètement il n'amène rien de particulier et donne encore un peu l'impression que les auteurs rallongent la sauce, s'avère assez fun à suivre, tant cette alliance contre-nature permet de faire ressortir le côté très "bad boy" des deux combattants, mais aussi de mettre à l'honneur leurs capacités qui se complètent étonnamment bien. mais c'est bien Garoh lui-même qui, comme le laisse deviner la jaquette, attire toujours plus l'attention en touchant enfin du doigt: atteindre le sommet des arts martiaux, voir son poing atteindre la perfection, et devenir le mal absolu en tant que monstre à-part... Mais justement, est-il vraiment le monstre qu'il prétend être ou, en tout cas, vouloir devenir ? Le fait est que son désir de sauver Falot n'était pas feint, et que le petit garçon le lui rend bien en le considérant envers et contre tout comme son héros à lui. C'est là toute l'ambiguïté de Garoh qui, si elle n'est pas du tout nouvelle dans la série, reste bien entretenue.

Au-delà de ça, les autres héros ne restent évidemment pas inactifs: Bogosse Masqué fait une étrange rencontre, King et le clan Fubuki s'unissent pour s'en sortir tout en protégeant Tatsumaki... le tout avec toujours quelques notes d'humour qui proviennent essentiellement de King, une nouvelle fois. peut-être regrettera-t-on juste certaines interventions rapides de héros qui semblent presque sortir de nulle part, puisqu'on ne les a auparavant quasiment jamais vus (coucou One-Shot et Psychodroïde).

Enfin, bien sûr, il est impossible d'occulter ce cher Saitama qui, après avoir ressurgi depuis les souterrains dans le tome précédent, passe enfin véritablement à l'action... à sa manière. C'est-à-dire de façon souvent indirecte dans l'utilisation de sa force, et toujours avec son sens des priorités bien à lui, ce qui reste assez rigolo. Néanmoins, dans la dernière partie du tome c'est une tout autre ambiance qui finit par s'installer avec un moment qui était attendu depuis longtemps, et les prémisses d'un possible duel au sommet donnant follement envie de découvrir le prochain volume !

En attendant de voir ce qu'il en sera, on a ici un tome sympathique, mais dont on attendait sûrement un peu plus, car les auteurs y donnent parfois à nouveau l'impression de faire traîner les choses. Heureusement, alors, que le divertissement reste toujours assuré, surtout à travers les planches toujours aussi denses et amples de Yûsuke Murata, avec une petite mention spéciale pour certaines séquences maritimes qui lui permettent de renouveler un peu sa palette.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs