One-Punch Man - Collector Vol.25 : Critiques

A l'instar du 23e tome avant lui, ce 25e opus de One-Punch Man a droit à son édition collector ! Au programme de celle-ci, une jaquette exclusive en plus de la jaquette classique, présentant un Genos dégageant plus de charisme que jamais, mais aussi et surtout un stand-up acrylique, fourni dans une plaque de dimension quasiment similaires à celles du tome, et à monter soi-même (la silhouette du personnage à emboiter à la verticale dans le socle, rien de sorcier). Celle-ci, qui nous présenter un Saitama prêt à faire parler son poing avec le logo-titre de l'oeuvre à ses pieds, fait, à peu près, 13cm de haut, 10cm de large et 4-5cm de profondeur, le tout dans un matériau translucide assez épais et se tenant bien. On est loin des stand-up miteux de l'édition collector de Mashle 11 chez Crunchyroll, par exemple. On pourrait éventuellement regretter que l'éditeur n'ait toujours pas appris à faire des jaquettes recto verso (parce que bon, faire de jaquette différentes pour la version simple et la version exclusive, c'est inutile), et que le tout ne soit pas contenu dans un petit étui (après tout, certains collectionneurs laisseront sûrement le stand-up tel quel, donc il fera tâche dans ce cas), mais à un prix de 10,90€ (soit 4,10€ de plus que l'édition standard) on reste sur quelque chose d'assez correct.

Côté histoire, après un tome 24 franchement prenant, nous laissions différents personnages dans diverses situations. Enfin revenu faire parler son poing, Saitama se retrouve désormais à faire équipe avec Flashy Flash, ce dernier voyant surtout notre crâne chauve super-héroïque préféré comme un gros boulet au vu de ses réflexions décalées, pour un résultat prêtant gentiment à sourire. Dans le même temps, tandis que le sauvetage du deuxième gamin kidnappé par les monstres reste en stand-by, Petit Empereur se retrouve aux prise avec la créature aqueuse du tome précédent, et Pri Pri Prisonnier se retrouve aux prises avec un Garoh qui, une fois libéré de ses chaînes, laisse éclater toute sa puissance nouvelle...

Toutes ces différentes pistes sont soit tout juste entretenues pour que les personnages ne soient pas oubliés dans leurs propres péripéties (on pense ici au duo improvisé de Flashy Flash avec Saitama), soit expéditives mais pas inintéressantes pour autant. Ainsi, le face-à-face entre Pri Pri Prisonnier et Garoh est surtout là pour montrer à quel point le chasseur de héros est métamorphosé, en attendant de voir, suite à la toute fin du tome, ce que fera face à cet adversaire un autre héros tout en muscles et en brillance. Quant au cas de Petit Empereur, son duel contre Eau Minérale Dévian (vraiment, c'est l'un des meilleurs jeux de mots de la série) est franchement expédié mais son issue est logique et l'ensemble est intéressant pour les réflexions que se fait le petit héros.

A vrai dire, à côté de tout ça, l'essentiel du tome se consacre surtout à un tout autre affrontement puisque, alors qu'ils tâchent de sauver Chenapon, certains autres héros se retrouvent face à un monstre un peu particulier: le dénommé Miaou, qui a décidé de laisser de côté l'Association des monstres pour n'en faire qu'à sa tête (normal, c'est un chat). Bien orchestré sous le rendu visuel riche et immersif de Murata, cet affrontement se rallonge un peu pour pas grand chose, certes, mais permet premièrement d'amuser sur le comportement de l'adversaire à la fois très félin sur certains aspect et doté de quelques capacités redoutables, deuxièmement de mettre un peu en valeur des héros comme la charmante Capitaine Mizuki et Futoshi qui sait utiliser sa graisse à bon escient, troisièmement de rappeler à notre mémoire un Genos plus fort et plus badass que jamais... et surtout, quatrièmement, d'amener l'entrée en scène d'un héros de premier plan en la personne de Mécavalier, qui a quelques observations de première importance à faire, en particulier sur l'éventuelle identité du possible traître parmi les héros, et sur le gros danger qui pèse peut-être sur le QQ de l'association...

Ce sont clairement ces toutes dernières pistes qui intriguent le plus dans ce tome, puisqu'elles constituent les seules petites avancées dans l'ensemble. A part ça, ce volume est surtout là pour faire avancer chaque faction à petite dose, et il n'en faut pas forcément beaucoup plus pour passer un bon moment dans l'immédiat puisque les prouesses graphiques de Murata sont toujours là pour assurer l'essentiel. il faut juste espérer que ce genre de rythme ne durera pas pendant des tomes, puisque One-Punch Man est une série qui a déjà souffert de ce genre de grosse rallonge par le passé.