Oh-Roh Den Vol.2 - Actualité manga

Oh-Roh Den Vol.2 : Critiques

Oh Roh

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 25 Novembre 2008

Après un premier volume plutôt réussi, qui venait contraster avec la ratage total de Japan, ce second volume de Oh-Roh est beaucoup plus nuancé.
Si le premier, bien que cédant à la facilité (on ne cherche pas à savoir ni pourquoi, ni comment les choses se produisent), jonglait plutôt habilement avec les paradoxes temporels, le regard apporté par les auteurs était plutôt sympathique ; ici on frôle un peu plus avec le n’importe quoi, et presque tout le long du volume on se demande si on va franchir la frontière ou pas…
Toute la première moitié du volume est dans la continuité du premier, le héros, ayant pris la place de Gengis Khan, fait tout pour ne pas modifier l’histoire, y compris sacrifier l’enfance de son fils pour en faire le guerrier que l’histoire retiendra…cela va assez vite, on ne s’attarde pas trop mais cela reste assez agréable à lire, même si du coup la personnalité des personnages passe au second plan.
Mais la seconde moitié du tome est beaucoup moins agréable : une nouvelle fois, il ne faut pas chercher à comprendre, mais un bataillon militaire Chinois du 20e siècle débarque en pleine Mongolie et les cavaliers du Khan se heurtent à la puissance des chars…à partir de là il devient difficile de ne pas décrocher, d’autant plus que là aussi cela va très vite et rien n’est réellement développé. Pourquoi ne pas continuer dans la continuité du premier tome, ainsi que la première moitié de ce tome, continuer à développer la vie du Roi Loup en jouant avec les paradoxes, nous le montrer évoluer et mourir tout en sachant que les évènements doivent se produire ainsi ? Sa mort est bien évoquée mais là encore on passe vite dessus…C’est vraiment dommage !

Pour le reste, on retrouve le dessin de Miura à ses débuts, pas encore aussi talentueux qu’on le connaît désormais, mais cela n’est pas affreux pour autant. Par contre on retrouve bien le côté misogyne des deux auteurs, en plein milieu on découvre une scène où des esclaves ne servent à rien d’autre qu’à être de la viande que l’on baise ! Scène inutile au possible si ce n’est pour montrer un peu de fesses…

Ca commençait bien et quelque part, cela ne se termine pas aussi mal qu’on aurait pu le redouter, mais on ne peut s’empêcher d’être déçu, d’autant plus quand on repense encore au fait qu’il s’agit de la collaboration de deux des auteurs les plus célèbres de leur générations.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs