Nyanpire - The Gothic World of Nyanpire Vol.2 : Critiques

Nyanpire continue à vivre sa vie, entouré de ses amis et s'adaptant bien à sa condition de chat vampire, ayant le sang pour plaisir coupable. Malgré ça, Nyanpire continue d'en faire fondre plus d'un avec ses grands yeux humides et sa douce naïveté.

Après un premier tome en demi-teinte, qui mélangeait tellement les genres, de telle manière qu'on ne sait à qui le titre s'adresse idéalement, la formule est reprise pour ce second tome. Kurokawa continue à vouloir vendre le manga comme étant pour enfant, alors que ce tome renforce les propos pour adultes. Allez expliquer à votre gamin ce qu'est, entre autres, le S.M et être en rut. Ainsi, toujours pas de scénario, mais des saynètes très courtes, qui se veulent à tendance comique. Mais là où le tome un se révélait parfois assez drôle, ce tome deux est un deçà en dessous. Cette fois-ci on a le droit à des strips encore plus courts de 4 cases, où la chute est rarement désopilante. On assiste souvent à des blagues vues et revues, un peu éculées et qui peuvent être faites dans n'importe quel récit. Mais l'avantage de ses strips est qu'ils s'intéressent à un personnage en particulier à chaque fois, ce qui permet de creuser un peu le caractère de chaque chat. Surtout que ce nouveau tome voit deux nouveaux personnages, seulement aperçus dans le tome un, accompagner les péripéties de notre jeune chat vampire. C'est comme ça qu'on en apprend plus et voit en action Nyatarô le chat ninja et Katsuo, la victime favorite de Nyange déchu. Mais ces deux félins ne suffiront pas à révolutionner le récit. Tout comme le dessin.

Ce dernier n'a pas bougé depuis le précédent tome. Toujours tout en rondeur, se voulant tout mignon. Mignon certes, mais très figé, et même si le manga n'est pas propice aux scènes d'action, le tout manque clairement de dynamisme et de mouvement.

Ainsi ce deuxième tome est dans la continuité du premier, mais déjà, la lassitude se ressent. La surprise de la nouveauté est passée et si l’idée du contraste entre le propos mature (enfin plus graveleux que réellement mature) et les dessins enfantins était intéressante, Nyanpire ne relève hélas pas le défi.