Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 04 Novembre 2020
Auparavant banni, Raiga, le frère de Taiga, a fait son retour dans le quartier, chose qui pourrait avoir son importance à l'heure où Hyôma, Mugen et Mister Moke, trois chats puissants sortis de nulle part, sèment la zizanie. Tandis que Mister Moke semble désormais en bien mauvaise posture après avoir vu sa "drogue" déjouée, Mugen s'en va errer du côté de l'artère commerçante en éveillant l'attention de Sango, la boss des Goblin Cat Tails. Le conflit entre les félins du quartier et les trois intrus ne semble donc pas encore sur sa fin ! Mais à ce moment-là, aucun de ces matous ne sait encore quels desseins aussi sombres que mystérieux entretiennent Madara et Hazuki...
Avec ce 4e opus, Atsushi Okada, tout en entretenant encore un peu les questions conflictuelles entre les chats du quartier et les trois intrus (enfin, surtout Hyôma et Mugen), prend également le soin d'aborder un petit peu plus en détails un lien fraternel, celui unissant Taiga, le boss du quartier, à Raiga, son frère autrefois banni. Que ce soit via le passé de ces deux-là ensemble ou via leur rapport d'aujourd'hui entre pointe de jalousie et fraternité, le mangaka expose vite et plutôt bien les choses, sans aller forcément chercher très loin.
Mais c'est bien la suite du récit qui intéresse le plus, dès lors que les plans de Madara et de Hazuki commencent enfin à s'accélérer, dans une dernière partie de tome où quasiment tous les principaux visages de la série se retrouvent réunis en un même entrepôt pour une bataille féline à "huit contre mille" promettant d'être très intense, d'autant plus que cela va obliger les adversaires d'avant à devenir désormais des alliés par la force des choses...
Dans tout ça, pourtant, il y a parfois comme un petit arrière-goût de lassitude, surtout vers le milieu du tome. Si le principe du parallèle chats/furyos est toujours aussi fun sur le papier, il faut avouer qu'Okada commence à peiner à renouveler cette simple idée, y compris dans ses gimmicks de mise en scène qui en reviennent souvent aux mêmes choses. Et si le décalage de certains moments (comme le coup de la gelée au thon) fonctionne très bien, le mangaka montre moins ce genre de petites idées et préfère se rallonger un peu dans des moments de bagarres somme toute plutôt basiques dans le rendu des coups. Enfin, on regrette un peu que les figurines félines féminines, hormis Sango, ne servent pas un peu plus.
En somme, la partie autour des trois intrus se rallonge parfois dans ce volume, mais c'est pour mieux rebondir dans une dernière partie de tome annonçant du lourd pour la suite. Pour le reste, la recette de base d'Okada commence déjà à montrer des petites limites, ce qui nous laisse penser que 6 volumes seront largement suffisant pour cette oeuvre. En tout cas, une chose est sûre: après la dernière partie de ce tome, on attend la suite de pied ferme !
Avec ce 4e opus, Atsushi Okada, tout en entretenant encore un peu les questions conflictuelles entre les chats du quartier et les trois intrus (enfin, surtout Hyôma et Mugen), prend également le soin d'aborder un petit peu plus en détails un lien fraternel, celui unissant Taiga, le boss du quartier, à Raiga, son frère autrefois banni. Que ce soit via le passé de ces deux-là ensemble ou via leur rapport d'aujourd'hui entre pointe de jalousie et fraternité, le mangaka expose vite et plutôt bien les choses, sans aller forcément chercher très loin.
Mais c'est bien la suite du récit qui intéresse le plus, dès lors que les plans de Madara et de Hazuki commencent enfin à s'accélérer, dans une dernière partie de tome où quasiment tous les principaux visages de la série se retrouvent réunis en un même entrepôt pour une bataille féline à "huit contre mille" promettant d'être très intense, d'autant plus que cela va obliger les adversaires d'avant à devenir désormais des alliés par la force des choses...
Dans tout ça, pourtant, il y a parfois comme un petit arrière-goût de lassitude, surtout vers le milieu du tome. Si le principe du parallèle chats/furyos est toujours aussi fun sur le papier, il faut avouer qu'Okada commence à peiner à renouveler cette simple idée, y compris dans ses gimmicks de mise en scène qui en reviennent souvent aux mêmes choses. Et si le décalage de certains moments (comme le coup de la gelée au thon) fonctionne très bien, le mangaka montre moins ce genre de petites idées et préfère se rallonger un peu dans des moments de bagarres somme toute plutôt basiques dans le rendu des coups. Enfin, on regrette un peu que les figurines félines féminines, hormis Sango, ne servent pas un peu plus.
En somme, la partie autour des trois intrus se rallonge parfois dans ce volume, mais c'est pour mieux rebondir dans une dernière partie de tome annonçant du lourd pour la suite. Pour le reste, la recette de base d'Okada commence déjà à montrer des petites limites, ce qui nous laisse penser que 6 volumes seront largement suffisant pour cette oeuvre. En tout cas, une chose est sûre: après la dernière partie de ce tome, on attend la suite de pied ferme !
07/04/2021 