Nura - Le seigneur des yokai Vol.17 : Critiques

Alors que tous pensait qu’après la guerre menée contre Hagoromo-Gitsune et ses fidèles le clan Yokai de Nura serait en paix, une nouvelle menace vient peser sur eux, une nouvelle guerre se prépare, elle aussi liée au passé du nouveau chef de clan, un ennemi tapis dans l’ombre depuis longtemps s’apprête à sortir de sa tanière, un ennemi qui serait responsable de la mort du second chef de clan, le père de Rikuo…

Il faut être honnête, on est très agréablement surpris par la tournure des évènements ! Alors qu’on pensait qu’on aurait droit à une succession d’histoires courtes servant de transitions entre deux grandes phases de l’histoire, un peu comme un retour sur les premiers tomes de la série, et bien il s’avère que ces histoires courtes sont directement liées au nouvel arc scénaristique que nous propose l’auteur : Des Yokais issus de légendes urbaines sèment la peur auprès des humains !
Ainsi, la fin du volume précédent introduisait l’un d’entre eux, le faucheur de têtes, qui mettait notre héros dans une situation plus que délicate ! Il faudra l’intervention de Shohei et une fusion de leurs Osore via le Matoï pour en venir à bout !

Le premier constat concerne le fameux Yokai, le faucheur de tête, qui possède un excellent design, à la fois effrayant et classe, avec une histoire qui bien que peu détaillée suscite suffisamment l’intérêt.
Ensuite on ne peut que se réjouir de découvrir un nouveau matoi issu de l’imagination de l’auteur. Et si ce dernier n’est pas des plus originales, cela confirme tout le potentiel du concept de fusion entre Nura et les membres de son clan : on est susceptible d’en découvrir autant qu’il y a de membres, et comme le nombre de ces derniers ne cesse de s’élargir nous ne sommes sans doute pas au bout de nos surprises.

Et rapidement nous rentrons dans le vif du sujet : une personne dans l’ombre manipule les Yokais via les légendaires cent contes d’Edo ! Cent récits de monstres et fantômes en tout genre datant de l’ère Edo, donnant chacun naissance à un Yokai ! Ici l’angle d’approche est intéressant puisque ce ne sont pas les Yokais qui donnent lieu à des légendes urbaines, mais bel et bien le contraire, ce sont des légendes urbaines fondées sur rien à la base qui finissent par donner naissance à des Yokais ! Ainsi l’auteur va explorer plusieurs légendes urbaines, le genre d’histoires qui fascinent tout le monde, auxquelles personne de croit mais qui provoquent malgré tout quelques sueurs froides ! Après le faucheur de têtes, nous découvrons l’histoire d’une enfant abandonnée dans une consigne de métro sur une rame abandonnée…un fantôme qui désir qu’on retrouve son corps. D’autres légendes urbaines, connues celles ci, pour peu qu’on s’intéresse un peu au cinéma Japonais, (mais là encore difficile de dire si c’est le cinéma qui leur a donné vie ou si il s’en est juste emparé) sont rapidement mentionnées.

Le final du tome nous réserve une belle surprise concernant le personnage de Kurotabo, un personnage intéressant dont on va enfin découvrir le passé !

La suite s’annonce tout simplement excellente et on meurt d’envie d’en découvrir davantage !