Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 31 Août 2021
Un cap a enfin été franchi par Azuma, qui a pris conscience de ses sentiments: trouvant que son récent rendez-vous avec Aizawa s'est terminé sur des propos trop vagues, il a décidé de clairement lui avouer son amour ! Mais alors que la jeune fille est déjà en train de se réjouir de la réciprocité de ses sentiments, l'adolescent la freine d'emblée: tout sérieux qu'il est, il ne s'estime pas encore digne d'elle, et veut qu'elle attende qu'il ait fini d'écrire son roman pour qu'elle lui donne sa réponse. Quand bien même Aizawa et les lectrices/lecteurs, de leur côté, savent déjà pertinemment quelle sera la teneur de ladite réponse...
Nous voici donc, enfin, au dernier volume de Nos Précieuses Confidences, une série qui commençait joliment de par son concept de base, avant de tourner un peu en rond en perdant de vue ledit concept, puis de s'offrir une petite remontée d'intérêt dans le tome précédent. Cet intérêt se confirme-t-il ici ? Eh bien, oui et non...
Oui, car Robico esquisse des idées sympathiques dans cet ultime volume, à commencer par son choix de revenir un petit peu sur certains des différents personnages secondaires qui ont animé l'oeuvre de temps à autre. En tête, bien sûr, le nouveau petit couple Hamarin/Caféine, mais aussi le trio d'amies le trio Hachi/Nanashima/Kudô qui se fritte, et enfin Keisuke dont on découvre les sentiments qu'il prote depuis toujours à Suzu. Et non, car concrètement, l'autrice ne fait pas forcément grand chose de tout ceci. Le focus sur Hamarin et Caféine est sans doute le plus réussi, non seulement parce qu'on s'amuse facilement des nombreuses réactions timides et gênées de l'adorable littéraire, mais aussi parce que face à sa petite amie qui évite de s'afficher avec lui, Caféine s'interroge au point d'aller demander conseil à Azuma, et que ce dernier montre bien son évolution en offrant une petite analyse pertinente de la situation, tout en soulignant les qualités de Hamarin derrière sa pudeur. Mais pour le reste... eh bien, la petite brouille entre les trois filles du groupe de Hachi se résout très facilement en m'amenant rien de spécial, et la question des sentiments de Keisuke pour Suzu semble balancée un peu comme ça, comme sortie de nulle part pour offrir un focus forcé sur les deux personnages. Enfin, on regrettera que Kazuomi soit quasiment oublié.
En somme, il y a quelques bonnes choses et pas mal de points mitigés concernant ces petits focus successifs... Alors, le point final quant à la relation entre nos deux principaux personnages va-t-il rattraper le tout ? Malheureusement, pas tout à fait. Car là aussi, Robico esquisse des choses intéressantes, en tête desquelles le rapport d'Azuma au roman qu'il écrit, et la place qu'il accorde à Hamarin pour le conseille avant qu'il ne fasse lire son écrit à Aizawa. mais dans les faits, tout reste en surface, et ça va bien vite, jusqu'à des dernières pages expéditives.
Le constat est alors mitigé: une fois la dernière page de Nos précieuses Confidences tournée, il y a un goût de trop peu, de trop lisse et de trop rapide, quand bien même l'ensemble ne frustre pas vraiment. Au fil des tomes, Robico a vite donné l'impression de ne pas trop savoir quoi faire exactement de son concept de base pourtant joli, et cela donne une série qui s'achève sans réellement charmer ni avoir donné l'impression de vraiment décoller. L'ensemble n'est pas du tout mauvais mais relève plutôt de l'anecdotique. Espérons, alors, revoir prochainement la mangaka plus inspirée, car elle avait montré beaucoup plus de choses sur sa précédente série parue en France, le garçon d'à côté.
Nous voici donc, enfin, au dernier volume de Nos Précieuses Confidences, une série qui commençait joliment de par son concept de base, avant de tourner un peu en rond en perdant de vue ledit concept, puis de s'offrir une petite remontée d'intérêt dans le tome précédent. Cet intérêt se confirme-t-il ici ? Eh bien, oui et non...
Oui, car Robico esquisse des idées sympathiques dans cet ultime volume, à commencer par son choix de revenir un petit peu sur certains des différents personnages secondaires qui ont animé l'oeuvre de temps à autre. En tête, bien sûr, le nouveau petit couple Hamarin/Caféine, mais aussi le trio d'amies le trio Hachi/Nanashima/Kudô qui se fritte, et enfin Keisuke dont on découvre les sentiments qu'il prote depuis toujours à Suzu. Et non, car concrètement, l'autrice ne fait pas forcément grand chose de tout ceci. Le focus sur Hamarin et Caféine est sans doute le plus réussi, non seulement parce qu'on s'amuse facilement des nombreuses réactions timides et gênées de l'adorable littéraire, mais aussi parce que face à sa petite amie qui évite de s'afficher avec lui, Caféine s'interroge au point d'aller demander conseil à Azuma, et que ce dernier montre bien son évolution en offrant une petite analyse pertinente de la situation, tout en soulignant les qualités de Hamarin derrière sa pudeur. Mais pour le reste... eh bien, la petite brouille entre les trois filles du groupe de Hachi se résout très facilement en m'amenant rien de spécial, et la question des sentiments de Keisuke pour Suzu semble balancée un peu comme ça, comme sortie de nulle part pour offrir un focus forcé sur les deux personnages. Enfin, on regrettera que Kazuomi soit quasiment oublié.
En somme, il y a quelques bonnes choses et pas mal de points mitigés concernant ces petits focus successifs... Alors, le point final quant à la relation entre nos deux principaux personnages va-t-il rattraper le tout ? Malheureusement, pas tout à fait. Car là aussi, Robico esquisse des choses intéressantes, en tête desquelles le rapport d'Azuma au roman qu'il écrit, et la place qu'il accorde à Hamarin pour le conseille avant qu'il ne fasse lire son écrit à Aizawa. mais dans les faits, tout reste en surface, et ça va bien vite, jusqu'à des dernières pages expéditives.
Le constat est alors mitigé: une fois la dernière page de Nos précieuses Confidences tournée, il y a un goût de trop peu, de trop lisse et de trop rapide, quand bien même l'ensemble ne frustre pas vraiment. Au fil des tomes, Robico a vite donné l'impression de ne pas trop savoir quoi faire exactement de son concept de base pourtant joli, et cela donne une série qui s'achève sans réellement charmer ni avoir donné l'impression de vraiment décoller. L'ensemble n'est pas du tout mauvais mais relève plutôt de l'anecdotique. Espérons, alors, revoir prochainement la mangaka plus inspirée, car elle avait montré beaucoup plus de choses sur sa précédente série parue en France, le garçon d'à côté.