Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 13 Octobre 2009
La période des examens est passée, et à présent l’université Momodaïra est en pleine effervescence à l’approche de la grande kermesse ! L’orchestre A, dirigé par Stresmann, interprètera pour l’occasion un concerto pour piano, avec la participation de Chiaki ! Pour rivaliser, l’orchestre S n’est pas en reste en décidant de jouer… en costumes ! Ce festival risque d’être mémorable !
Plus que jamais, l’ambiance est à la décontraction générale, avec cet évènement joyeux qui s’organise. La motivation de l’orchestre S fait plaisir à voir, même en l’absence de leur chef préféré, et les musiciens ont à cœur de donner une « représentation légendaire »… Même si tout tourne au délire le plus total, avec Nodame et son costume plus qu’inattendu, le résultat est finalement loin d’être décevant ! Leur entrain et la façon dont ils se donnent tout sur scène iront même jusqu’à amener l’admiration de Chiaki, alors en quête d’un sens pour sa future représentation. Ainsi, la musique revient au cœur du récit, et les planches de Tomoko Ninomiya, qui n’ont souvent rien d’exceptionnel, deviennent alors véritablement magnifiques, sublimant l’interprétation de ces jeunes musiciens. L’expérience est d’autant plus saisissante si on lit le manga en écoutant simultanément les morceaux interprétés. L’effet est garanti !
Dans la seconde partie du tome, on retrouve Saïko, l’ancienne copine de Chiaki que l’on ne voyait plus depuis un certain temps. Bien loin de l’esprit de groupe des aventures précédentes, la jeune cantatrice vit dans un univers ou la rivalité est de mise. Perfectionniste, elle ne comprend pas pourquoi une de ses camarades plait autant malgré ses défauts. C’est aussi ça, le monde de la musique ! Notons également un chapitre bonus qui revient sur la jeunesse de Chiaki et sa rencontre avec Sevastiano Viera, et qui revient également sur ses parents. Mais on sent qu’il y a encore beaucoup de choses à dire là-dessus…
Après un quatrième tome un ton en dessous, Nodame Cantabile revient à ses fondamentaux : bonne humeur permanente, portée par des personnages hauts en couleurs, et l’amour de la musique. Malgré quelques coquilles, l’édition de Pika reste à la hauteur des attentes, et offre également un lexique succinct pour les termes techniques les plus complexes, bien qu’au final on ne soucie pas vraiment, tant on se laisse porter si facilement par le récit ! En avant la musique !