Nodame Cantabile Vol.4 : Critiques

Dans ce nouveau chapitre, l’histoire se concentre sur le personnage énigmatique de Franz Von Streseman. Le chef d’orchestre réputé, et qui a pris Chiaki sous son aile, étonne de plus en plus par son comportement de vieil obsédé lunatique. A tel point que ses élèves commencent à émettre des doutes sur son identité… C’est alors que Chiaki apprend que le maitre est en réalité porté disparu dans son pays d’origine ! Qu’a-t-il bien pu venir chercher au Japon ?

Malgré les quelques révélations du début, ce quatrième opus des aventures de Chiaki et Nodame accuse une légère baisse de régime. Il faut dire que le séjour estival que nous présente l’auteur permet aux personnages de prendre l’air, mais le récit en pâtit lui aussi ! Le ton est très humoristique, et il est même hilarant de voir Chiaki confronté à ses peurs, lui qui ne laisse rien transparaitre d’habitude. Mais le tout manque sérieusement d’intensité.
La fin du tome remonte quelque peu le niveau en présentant nos élèves favoris dans un Festival à Nagano, où ils croiseront des figures prestigieuses… ce qui les mettra en face de leur propre faiblesse, via un complexe d’infériorité, surtout pour Miné et Nodame. En revanche, Chiaki reste bien loin de ces problèmes, s’affirmant comme le disciple de Streseman…

Au final, ce tome n’a presque rien à se reprocher, le ton est toujours aussi agréable et les personnages attachants. Mais il manque quelque chose, un « je-ne-sais-quoi » pour que l’ensemble décolle. Une pointe de lassitude serait-elle en train de naitre ? Espérons qu’il ne s’agisse là que d’un petit entracte. A noter toutefois en guise de bonus la présence d’un chapitre spécial sur une jeune professeur de piano, qui a pour élève notre Nodame dans son enfance, parmi quelques autres élèves tout aussi indisciplinés ! Espérons que nous ces quelques personnages dans le cours du récit, tant Tomoko Ninomiya sait dépeindre des caractères attachants !