Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 21 Octobre 2016
Nodame a disparu en ne prévenant personne, pas même son professeur de piano Auclair. Ni Chiaki, alors en Italie et restant tourmenté par les dernières paroles de la jeune femme avant qu'il parte. Alors que tout son entourage se demande où elle est passée, on retrouve sa trace à Londres, où la demoiselle, secouée par le concert de Chiaki et Rui, ayant l'impression d'avoir perdu ce pour quoi elle a donné tant d'efforts durant les leçons d'Auclair, a accepté la main tendue par un revenant : le maître Stresemann, qui a décidé de lui offrir son premier concert, quitte à chambouler le planning de l'orchestre londonien pour elle.
Tomoko Ninomiya prépare avec humour et intensité ce qui se présente comme un grand moment pour Nodame. Humour de par les quelques petites frasques de Stresemann ainsi que la manière dont Nodame fait plein de petites requêtes. Intensité, car l'avant concert est dense autant pour les préparatifs que pour l'impact que la nouvelle a sur Chiaki, qui décide d'aller y assister.
Arrive alors le concert, qui est peut-être à ce jour le plus brillant moment de Nodame dans toute la série. Rendu intense par les planches vives et travaillées de Ninomiya, par ses jeux sur le noir, et simplement par l'importance que revêt l'instant, le concerto pour piano N°1 en mi mineur op. 11 de Chopin joué par Nodame subjugue autant le public que le lecteur, l'héroïne de la série y montrant plus que jamais tout son don : une façon bien à elle de suivre son inspiration du moment pour reprendre à sa façon la musique, une expressivité pleine d'impact, un aspect insolite et inédit, une liberté de jeu toutefois appliquée plus de sérieux que jamais par la jeune femme.
Le résultat est là : Nodame captive... et bouscule plus que jamais les choses en faisant ressurgir nombre de questions. Chez Auclair et Stresemann bien sûr, mais surtout chez Nodame elle-même qui peine à jauger le pour et le contre dans ce qu'elle vient de vivre (elle a certes réussi son premier concert, mais ne l'a pas vécu avec Chiaki...), et chez Chiaki par-dessus tout, le jeune prodige ressortant de ce concert à la fois chamboulé et amorphe. Nodame a-telle cessé de fuir ? Sa demande en mariage était-elle sérieuse ou n'était-elle qu'un énième caprice humoristique ? Et alors que la Nodame était censée être une sorte d'ange gardien de Chiaki, les rôles ne se sont-ils pas inversés ?
Autant de questions qui redynamisent la dernière ligne droite de la série, au bout d'un tome passionnant. L'avenir musical et relationnel de Chiaki et de Nodame intrigue plus que jamais, et la fin de la série promet d'être captivante.
Tomoko Ninomiya prépare avec humour et intensité ce qui se présente comme un grand moment pour Nodame. Humour de par les quelques petites frasques de Stresemann ainsi que la manière dont Nodame fait plein de petites requêtes. Intensité, car l'avant concert est dense autant pour les préparatifs que pour l'impact que la nouvelle a sur Chiaki, qui décide d'aller y assister.
Arrive alors le concert, qui est peut-être à ce jour le plus brillant moment de Nodame dans toute la série. Rendu intense par les planches vives et travaillées de Ninomiya, par ses jeux sur le noir, et simplement par l'importance que revêt l'instant, le concerto pour piano N°1 en mi mineur op. 11 de Chopin joué par Nodame subjugue autant le public que le lecteur, l'héroïne de la série y montrant plus que jamais tout son don : une façon bien à elle de suivre son inspiration du moment pour reprendre à sa façon la musique, une expressivité pleine d'impact, un aspect insolite et inédit, une liberté de jeu toutefois appliquée plus de sérieux que jamais par la jeune femme.
Le résultat est là : Nodame captive... et bouscule plus que jamais les choses en faisant ressurgir nombre de questions. Chez Auclair et Stresemann bien sûr, mais surtout chez Nodame elle-même qui peine à jauger le pour et le contre dans ce qu'elle vient de vivre (elle a certes réussi son premier concert, mais ne l'a pas vécu avec Chiaki...), et chez Chiaki par-dessus tout, le jeune prodige ressortant de ce concert à la fois chamboulé et amorphe. Nodame a-telle cessé de fuir ? Sa demande en mariage était-elle sérieuse ou n'était-elle qu'un énième caprice humoristique ? Et alors que la Nodame était censée être une sorte d'ange gardien de Chiaki, les rôles ne se sont-ils pas inversés ?
Autant de questions qui redynamisent la dernière ligne droite de la série, au bout d'un tome passionnant. L'avenir musical et relationnel de Chiaki et de Nodame intrigue plus que jamais, et la fin de la série promet d'être captivante.
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