Nobles Paysans Vol.2 - Actualité manga
Nobles Paysans Vol.2 - Manga

Nobles Paysans Vol.2 : Critiques

Hyakushô Kizoku

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Juin 2014

Quelques mois après le premier tome, Nobles Paysans revient avec un deuxième tome dans la droite lignée du premier : au fil de 12 courts chapitres de 8-10 pages, Hiromu Arakawa nous replonge dans son quotidien fermier, à l'époque où, avant d'être mangaka, elle était encore dans sa famille à Hokkaidô.


Sans réelle continuité, les différents chapitres continuent d'explorer différentes facettes de l'enfance de l'auteure de Silver Spoon et FMA, de son adolescence, et des années de jeune adulte où elle aida ses parents à entretenir la ferme familiale.


Ainsi, certains chapitres vous apprendront de nombreuses choses sur la vie agricole à Hokkaidô : l'importance de couper les cornes de bêtes même si cela peut être cruel, le goût du lait et les vertus du lait pasteurisé ou non stérilisé, les "joies" de la fécondation artificielle des vaches... certains éléments rappelant à nouveau des choses que l'on retrouve dans Silver Spoon, à commencer par le toucher rectal des vaches.


Dans d'autres chapitres, l'auteure nous invite tout simplement à découvrir différentes facettes loufoques de l'histoire et du quotidien familial, notamment l'histoire du défrichement de Hokkaidô, l'histoire de la famille Arakawa avec un arrière grand-père un peu taré aussi, l'idiotie (confinant parfois au génie) des différents toutous de la famille, et surtout les frasques d'un paternel toujours aussi ravagé, qui se rend à peine compte qu'il a failli écraser son seul fils héritier, ou qui prouve tous ses talents de cascadeur.


Enfin, quelques autres chapitres sont là en tant que simple délire assumé, où l'on retient notamment les visions hypothétiques sur ce qui se serait passé si Mlle Ishii avait eu une vache en animal de compagnie dans son petit studio en plein Tokyo, ou sur comment aurait été la vie à Hokkaidô si l'île avait été mise sous domination soviétique après la guerre (avec vrais morceaux d'URSS, de Boris Eltsine et de Vladimir Poutine).


En racontant tout ça via sa propre expérience ou à travers le regard de sa rédactrice Mlle Ishii, Hiromu Arakawa continue de nous régaler, de nous faire rire en croquant cette vie à Hokkaidô basée sur ses nombreux souvenirs, qu'elle n'hésite sans doute pas à exagérer régulièrement pour nous amuser encore plus. Entre les nombreuses notes d'humour débiles ou un peu cruelles et sadiques (sans oublier les images animées dans le coin en bas des pages), l'auteure apporte un flot considérable d'informations et anecdotes intéressantes, pour un cocktail toujours aussi savoureux.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs