No Money - Okane ga nai Vol.8 - Actualité manga
No Money - Okane ga nai Vol.8 - Manga

No Money - Okane ga nai Vol.8 : Critiques

Okane Ga Nai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Novembre 2011

On s’éloigne un peu du couple principal dans ce huitième tome, puisque l’auteur décide de faire une longue digression sur les frères Kuba, et plus encore sur celui qui trouve Ayase à son goût. Histoire de bien rappeler que ce héros qui ne fait pas du tout ses dix-huit ans est le fantasme ambulant de tous les hommes du manga, qu’il n’est qu’un objet sexuel dont on voudrait se saisir. Et ce, malgré les tentatives de réflexion autour des sentiments de Kuba. On dirait que le seul personnage qui éprouve un amour au sens duquel on l’entend est celui qui n’arrivera pas à séduire le héros. Logique. Pour en revenir au résumé de ce huitième tome tant attendu par les fans, c’est moins Kano que Kuba que l’on découvrira au fil des pages, auprès d’Ayase. On l’observe alors dans son environnement naturel, quand le boss n’est pas là. Mais, plus intéressant, on en apprend d’avantage sur son passé, avec son frère, et sur ses véritables capacités et pratiques. Des moments plutôt intéressants pour découvrir un personnage secondaire trop longtemps oublié par la mangaka. On apprécie cette histoire principale, bien qu’extrêmement brouillonne et totalement immorale puisque le seul qui possède une conscience et qui se soucie d’Ayase est relégué au rôle de l’amoureux éploré qui pleure sa belle.

Puis viennent les bonus. Parce qu’il serait dommage de priver les lecteurs de scènes de sexe entre Kano et Ayase, totalement poussées au bout de l’illogisme, du voyeurisme et du shota. Menottés, en rendez vous amoureux ou autour d’un nouveau téléphone portable, tout est bon pour finir de la même façon et l’on se fatigue à vrai dire rapidement de cette passion pour les passages inintéressants. Amusants, quand on les prend au énième degré, mais déplorable en soi. Trop de sexe, trop d’idées limites, trop de visions totalement déplacées d’Ayase, la poupée gonflable qui mouille toute seule et qui n’a besoin que de pas grand-chose pour se voir décoller. Bref, un tome meilleur que les précédents sur toute la partie principale qui est sans doute le mieux que l’auteur peut faire en terme de sérieux, même si c’est long et sans aucune morale, mais un tome qui contient tout de même de nombreux défauts.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs