No Money - Okane ga nai Vol.6 - Actualité manga
No Money - Okane ga nai Vol.6 - Manga

No Money - Okane ga nai Vol.6 : Critiques

Okane Ga Nai

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Août 2010

Suite et fin de l’épisode d’Ayase et ses petits boulots, dans la boite de travestis de Mlle Someya où il a été enrôlé de force en salle, par manque de personnel. Evidemment, le pauvre petit se fait agresser et Kano arrive en sauveur au bon moment. Le seul point un peu plus intéressant que d’ordinaire, c’est la minuscule réflexion qui est faite sur l’homosexualité, sa normalité et son acceptation. Bon, de la part d’un gosse qui se fait prendre plus que régulièrement par une grosse brute, c’est un peu bizarre mais passons. Toute transgression mérite punition, et c’est avec application que Kano va s’empresser de la donner à son petit protégé dont il est -si, si, je le rappelle- amoureux. Episode suivant, le parc d’attractions. Un rendez vous amoureux pour nos deux héros qui détonnent un peu dans le décor, avec l’agréable surprise de voir que la mangaka commence à tenter de petites approches psychologiques, en s’attardant quelques pages sur l’enfance de Kano. Incroyable, au moins autant qu’inattendu. C’est léger, c’est maladroit et c’est noyé sous beaucoup d’autres défauts mais cela a le mérite d’exister, et mérite donc qu’on le souligne très fortement. Même s’il n’en découle pas grand-chose.

Dernière étape, un jeunot sorti d’on ne sait où, apparemment plutôt attaché à Kano, qui projette de passer la nuit sous le même toit qu’Ayase et son compagnon. Evidemment, c’est le moment rêvé pour que Kano saute sur le petit Aya sans défense, nous laissant dans un suspense incroyable sur le caractère encore secret des ébats de nos deux compères, inconnus seulement des nouveaux personnages qui surgissent ainsi dans l’histoire sans prévenir. Ceci dit, grâce à des petites variantes dans les habitudes de l’auteur, ce tome est moins décevant que le précédent, et reprend un peu du poil de la bête, même si l’on ne peut toujours pas accepter la crédibilité d’une telle soumission et d’une telle apparence enfantine. Enfin, les bonus sont moins extravagants que la moyenne, dans le sens où l’on ne parle pas d’une boîte étrange, d’univers parallèles … Les personnages que l’on connait bien sont embarqués dans un RPG des plus classiques, et le tout est traité avec un humour qui passe encore sous la barre du vulgaire et du non-intérêt. C’est donc sur une note moins pessimiste qu’à l’ordinaire que l’on conclut ce tome, le meilleur de la série pour l’instant car présentant moins de viol et un poil plus de réflexion.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs