No Money - Okane ga nai Vol.4 - Actualité manga
No Money - Okane ga nai Vol.4 - Manga

No Money - Okane ga nai Vol.4 : Critiques

Okane Ga Nai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 20 Janvier 2010

"Il n'y a qu'une seule personne qui m'ait soutenu. Et cette personne ... m'a promis de faire de son mieux pour changer, elle aussi."

A vrai dire et sans mentir, en tant que lectrice de la série, à la fin du troisième tome de No Money je me suis demandée qui serait le prochain à violer Ayase … Sauf qu’en employant un humour sarcastique, je ne me doutais pas que je voyais déjà ce qu’amènerait ce volume quatre ! En effet, si Iida avait tenté d’abuser du pauvre petit Ayase et que Kano avait menacé de l’expédier vite fait bien fait dans l’au-delà, qui se douterait que l’auteur réutiliserait cette fable pour la suite du récit, si rapidement ? Le petit sacripant avait un complice, en la personne de Tokikawa. Evidemment, notre héros ne comprend pas comment un ami si proche, si gentil et compréhensible peut le kidnapper et le retenir chez lui, véritable temple à son image. Tokikawa est parfaitement crédible dans le rôle du pervers assumé, et à vrai dire ces situations commencent à devenir amusantes. A force d’essayer de deviner les circonstances du viol du prochain tome, on peut en effet trouver un intérêt dans ce manga … Mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Le comique de répétition est pourtant efficace, et on se demande si ce n’était pas là la véritable intention de l’auteur … On l’espère, en tout cas, parce qu’un viol (ou deux ou trois) dans chaque opus, cela reste vite indigeste si l’on n’arrive pas à le prendre sur le ton de la plaisanterie !

Après un moment passé à se gausser, le lecteur a la déception de voir que rien n’avance vraiment puisque ce tome ne consacre que 4 petits chapitres à l’histoire principale (contre 6 bonus). Mais à part cette histoire d’abus sexuel sur mineu… ah non pardon Ayase a 18 ans. Donc après ce déferlement de viol, il est inévitable d’assister à la classique scène moralisatrice et émouvante via la candeur du héros (oui oui, l’auteur est même allé jusqu’à le déguiser en fille pour satisfaire les fantasmes de tous ces hommes en ruts). Le sens de l’amitié, la solitude quand on est différent (entendez par différent diablement attirant et possédant la capacité de transformer les hommes l’entourant en bêtes déchainées), tout ça Ayase connait bien … Hum. On préférait encore les fous rires du au scénario complètement tiré par les cheveux. Cet effet de larmoiements coupe d’ailleurs tout accès d’hilarité, et c’est donc avec consternation que l’on ira lire les inédits … Tous pires les uns que les autres. Ceux-ci ne font que permettre à l’auteur d’exposer ses fantasmes, tant en matière de sexe qu’en matière d’humour ridicule et de situations abracadabrantes. Entre la machine à remonter dans le temps en forme de coffre fort, les situations soit disant comiques que cela amène avant de retomber dans le pseudo tragique et tout recommencer … Déjà que le dessin n’a rien pour lui, mais si en plus le scénario laisse tout tomber, on se demande où l’on va … Félicitations à ceux qui ont pu rire jusqu’au bout. Jusqu’à la fin de cette farce aberrante et risible. Un bon moment à passer, grâce à un humour non voulu via le pathétique et l’acharnement sur le « héros » (et qu’entendons nous ? Le roman est pire ? Au secours !), mais seuls ceux qui peuvent s’en détacher apprécieront ce quatrième volume.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs