Nibun no ichi Vol.3 - Actualité manga

Nibun no ichi Vol.3 : Critiques

1/2 Nibun no ichi

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 20 Octobre 2009

Pendant les traditionnelles vacances d’été, tout le monde en profite pour rentrer chez soi … sauf les orphelins de Colored Park, qui n'ont d'autre choix que de rester tous ensemble sur le domaine du campus, ce qui n'est pas pour leur déplaire. Il faut donc bien leur trouver une occupation … Pendant que Rei déprime seul dans sa tente, Shiu le remplace comme membre spécial du conseil de discipline, qui a bien du travail dans cette période de relâchement. D’ailleurs, la mystérieuse organisation qui enlève les orphelins de l’établissement revient à la charge dans ce troisième tome, en s’attaquant à Jiggy et Neil … Ceux-ci parviennent plus ou moins à s’enfuir, et sont sauvés par Maggy qui, une fois réveillée, préviendra Shiu de l’endroit où les chercher. Après tout, même tous deux éveillés, les jumeaux conservent leur capacité à ressentir les perceptions de l’autre. Minute … « même tous deux éveillés ? » N’est ce pas censé être totalement impossible ? Une grande surprise nous attend dans ce dernier tome de Nibun no ichi, suivie d’une réflexion un peu plus profonde qu’auparavant sur la situation des jumeaux et l’explication d’une telle vie, partagée en deux.

Mais Jiggy et Maggy ne sont pas les seuls à se sentir bizarres : Shiu aussi se décompose à vue d’œil, et pendant un temps son autre lui prend même l’avantage sur lui. On apprend aussi que tout le petit groupe viendrait du même orphelinat et que cela a peut être un lien avec leurs extraordinaires capacités … KIKI perd un peu de l’humour dont elle avait bourré les deux premiers volumes pour en venir à une fin de série bien moins légère, notamment sur la fin. L’explication de tout ceci est presque trop sérieuse. Trop de révélations tombent dans une série où rien ne se passait dans le quotidien de ces élèves … Étaler cette fin sur deux volumes en la distillant n’aurait sans doute pas été de trop, mais l’éditeur de la mangaka semble l’avoir pressée de finir sa série rapidement (au moins une dont on a la fin …). De plus, un nouveau personnage arrive encore sans que l’auteur ne prenne le soin de la développer, même si celle-ci ne sort pas de son bureau, KIKI aurait pu en faire un peu plus qu’une informatrice de passage, surtout qu’elle aussi est concernée par les révélations de la fin de série. Si l’on est déçus par cette conclusion un peu précipitée, il ne faut pas se leurrer : seules les dernières pages sont de moins bonne facture, et cela reste une lecture très appréciable ! Le travail de l’auteur est, comme d’habitude, une réussite. Il ne reste plus qu’à espérer la sortie des autres séries de KIKI, terminées au Japon, ou bien prendre son mal en patience pour un Love me tender 6 qui n’a pas même vu le jour dans son pays d’origine … Un détail, Taïfu a changé la texture de la couverture de ce dernier tome : une initiative bien désagréable, qui dérange même dans cette séparation entre les deux premiers et le troisième volume.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs