Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 01 Août 2011
Neuro n’est pas aussi invincible qu’il n’y paraît ! Et si on l’a déjà vu en difficulté par le passé (bien peu souvent malgré tout), notamment contre HAL, cette fois c’est son plus terrible adversaire qui va le mettre à l’épreuve et le pousser dans ses derniers retranchements !
Sai, ou X, c’est selon, en plus de posséder des capacités hors du commun qui font qu’il est bien plus qu’un être humain (mais en est il seulement un ?) va s’emparer du pouvoir d’analyse de HAL, l’entité numérique déjà abattu avec peine par notre démon pervers farceur préféré.
Et X n’est pas seul, il s’est entouré d’autres criminels tels que lui, bien que bien moins puissants, des criminels prêt à tout pour aider leur maître quitte à se sacrifier afin que celui ci ait un tour d’avance sur Neuro !
La donne va donc changer dans ce tome, après les adversaires et les mystères sympathiques mais sans réel enjeu pour notre héros (pour la série), après l’excellent acte avec HAL, l’auteur lance un nouveau défi à nos héros, et pas des moindres.
Pour l’occasion de nouveaux personnages font leur apparition, les sbires de X bien sur, ayant chacun droit à un flash-back afin que l’on sache d’où ils viennent (remarquable effort de l’auteur qui n’était pas obligé d’en faire autant), mais aussi un nouvel enquêteur d’interpole, ami de Usui. Et ce dernier ne semble pas en reste face aux monstres que sont Neuro et X ! Son intelligence et ses capacités d’analyses n’ont pas grand choses d’humains elles non plus. Ainsi l’auteur vient ajouter de nouvelles menaces à celle déjà présentes ce qui risque de déboucher sur un rapport conflictuel triangulaire des plus passionnant !
A coté de ça, l’auteur développe encore la personnalité de Yako qui prouve encore une fois qu’elle n’est pas en reste malgré son statut de simple humaine. Rarement un personnage de jeune lycéenne, victime des évènements, n’aura été aussi bien traité par un auteur…afin façon de parler, parce que pour ce qui est du traitement que lui réserve Neuro… D’ailleurs celui ci avoue à demi mots qu’il ne peut se permettre de la perdre, et malgré les raisons peu glamour qu’il énonce, on peut se demander si celui ne commencerait pas à adopter un léger coté humain (mais léger alors).
Le dessin est toujours aussi énergique, particulier mais terriblement expressif, et le ton oscille toujours entre l’absurde et le glauque…une ambiance unique !
03/04/2013 