Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 29 Mars 2021
Petit à petit, les années lycée avancent pour nos personnages, et la question de leur avenir doit se poser. Yuma apprend que Takeda vise la même université qu'elle, et le jeune garçon en semble tout joyeux, quand bien même il n'est plus en couple avec elle. Hotaru, elle, n'a pas encore rendu sa fiche d'orientation, mais ce n'est pas ce qui trouble le plus Yuma la concernant: l'adolescente a beau ne pas savoir exactement quel mot appliquer sur sa relation avec son amie d'enfance, elle semble commencer à cerner qu'il n'y a pas que de la simple amitié entre elles deux (sans blague)... à tel point que Yuma, qui ne peut envisager d'être trop loin de Hotaru, lui a elle-même demandé de continuer à l'"entraîner". Mais dans le même temps, du côté des deux garçons principaux de la série les choses menacent de craquer aussi: tandis que Fujiwara a toujours de côté ses fameuses photos volées compromettantes, Takeda, lui, surprend Yuma rentrer dans un bâtiment louche, le fameux café où Hotaru travaille...
Bon. Si Netsuzô TRap NTR- 5, jusqu'à présent, restait un petit peu plaisant pour sa patte visuelle charmante à souhait et teintée d'un érotisme un peu sulfureux sans être trop hard pour autant, il arrive un moment où ces qualités purement graphiques ne peuvent plus suffire à masquer l'imbécillité du semblant d'histoire. Et si c'était déjà limite dans le tome 4, ce moment est bel et bien arrivé avec ce cinquième volume, dans la mesure où il ne raconte strictement rien et rend les quatre personnages principaux encore plus gonflants.
Car ici, c'est simple: il n'y a pas la moindre petit avancée palpable, pas le moindre rebondissement valable, pas le moindre abord de personnages convaincant. Ca tourne tellement en rond, ça repose tellement sur rien qu'au bout du compte, on a un volume parfaitement inutile: on pourrait passer du volume 4 au volume 6 sans que ça change quoi que ce soit, puisque Naoko Kodama, à chaque fois qu'elle entame vite fait un possible événement, n'en fait ensuite rien du tout. Ca commence dès les premières pages avec un énième instant sulfureux où les deux héroïnes s'embrassent derrière le rideau de leur classe, sous l'oeil interrogateur d'une camarade de classe qui est ensuite occultée. Ensuite, le fait que Takeda a vu Yuma pénétrer dans un endroit bizarre ne change rien et est sous-exploité, au point qu'on pourrait presque croire que le truc lui est déjà à moitié sorti de la tête. Plus loin, parmi les autres pseudo rebondissements, il y a ce soupçon de grossesse qui n'apporte rien et qui, d'ailleurs, semble à peine inquiéter les personnages. Ce qui nous rappelle de plus belle que Fujiwara reste une belle saleté avec Hotaru, mais qu'apparemment nos héroïnes s'en cognent et ne font rien. Ce même Fujiwara qui reste toujours au point mort avec sa fameuse menace via les photos: il n'en fait toujours rien, histoire de permettre à la mangaka de jouer une nouvelle fois dessus pour son "climax" de fin de tome (mais au moins, cette fois, il devrait y avoir des avancées). Et puis, surtout, il y a tout ces moments détestables qu'implique la relation entre nos deux héroïnes. Yuma a beau parfois prendre vaguement les devant dans les instants "érotiques", à part ça tout fait du surplace. Certes, elle s'interroge sur sa relation avec Hotaru: Est-ce de l'amour ? Ne s'en fiche-t-elle as, dans le fond ? Mais c'est survolé et ça n'évolue pas. Même quand Yuma essaie de s'expliquer avec Hotaru, ça ne mène à rien. Et pendant ce temps là, comme le dit encore Fujiwara, c'est Takeda qui continue de se faire des espoirs... chose qu'il disait déjà dans le tome 4 sans que ça change quoi que ce soit. Pire: Yuma a beau s'excuser auprès de Takeda, elle ne lui dit toujours rien de concret, donc c'est inutile. Parlez-vous tous, bon sang, au lieu de rester dans ce statu quo toxique qui vous empoisonne tous.
Bref, ce 5e volume de Netsuzô TRap est minable. Le récit de base a pourtant de quoi plaire potentiellement à un certain lectorat, de par son aspect sulfureux et son côté un peu toxique, mais le problème est bien que cet avant-dernier tome ne sert juste à rien. La mangaka étire son récit inutilement en ne développant aucun de ses faux rebondissements, à tel point que ses personnages n'évoluent pas, jusqu'à en devenir toujours plus idiots et, quelque part, détestables.
Bon. Si Netsuzô TRap NTR- 5, jusqu'à présent, restait un petit peu plaisant pour sa patte visuelle charmante à souhait et teintée d'un érotisme un peu sulfureux sans être trop hard pour autant, il arrive un moment où ces qualités purement graphiques ne peuvent plus suffire à masquer l'imbécillité du semblant d'histoire. Et si c'était déjà limite dans le tome 4, ce moment est bel et bien arrivé avec ce cinquième volume, dans la mesure où il ne raconte strictement rien et rend les quatre personnages principaux encore plus gonflants.
Car ici, c'est simple: il n'y a pas la moindre petit avancée palpable, pas le moindre rebondissement valable, pas le moindre abord de personnages convaincant. Ca tourne tellement en rond, ça repose tellement sur rien qu'au bout du compte, on a un volume parfaitement inutile: on pourrait passer du volume 4 au volume 6 sans que ça change quoi que ce soit, puisque Naoko Kodama, à chaque fois qu'elle entame vite fait un possible événement, n'en fait ensuite rien du tout. Ca commence dès les premières pages avec un énième instant sulfureux où les deux héroïnes s'embrassent derrière le rideau de leur classe, sous l'oeil interrogateur d'une camarade de classe qui est ensuite occultée. Ensuite, le fait que Takeda a vu Yuma pénétrer dans un endroit bizarre ne change rien et est sous-exploité, au point qu'on pourrait presque croire que le truc lui est déjà à moitié sorti de la tête. Plus loin, parmi les autres pseudo rebondissements, il y a ce soupçon de grossesse qui n'apporte rien et qui, d'ailleurs, semble à peine inquiéter les personnages. Ce qui nous rappelle de plus belle que Fujiwara reste une belle saleté avec Hotaru, mais qu'apparemment nos héroïnes s'en cognent et ne font rien. Ce même Fujiwara qui reste toujours au point mort avec sa fameuse menace via les photos: il n'en fait toujours rien, histoire de permettre à la mangaka de jouer une nouvelle fois dessus pour son "climax" de fin de tome (mais au moins, cette fois, il devrait y avoir des avancées). Et puis, surtout, il y a tout ces moments détestables qu'implique la relation entre nos deux héroïnes. Yuma a beau parfois prendre vaguement les devant dans les instants "érotiques", à part ça tout fait du surplace. Certes, elle s'interroge sur sa relation avec Hotaru: Est-ce de l'amour ? Ne s'en fiche-t-elle as, dans le fond ? Mais c'est survolé et ça n'évolue pas. Même quand Yuma essaie de s'expliquer avec Hotaru, ça ne mène à rien. Et pendant ce temps là, comme le dit encore Fujiwara, c'est Takeda qui continue de se faire des espoirs... chose qu'il disait déjà dans le tome 4 sans que ça change quoi que ce soit. Pire: Yuma a beau s'excuser auprès de Takeda, elle ne lui dit toujours rien de concret, donc c'est inutile. Parlez-vous tous, bon sang, au lieu de rester dans ce statu quo toxique qui vous empoisonne tous.
Bref, ce 5e volume de Netsuzô TRap est minable. Le récit de base a pourtant de quoi plaire potentiellement à un certain lectorat, de par son aspect sulfureux et son côté un peu toxique, mais le problème est bien que cet avant-dernier tome ne sert juste à rien. La mangaka étire son récit inutilement en ne développant aucun de ses faux rebondissements, à tel point que ses personnages n'évoluent pas, jusqu'à en devenir toujours plus idiots et, quelque part, détestables.
25/06/2021 