Netsuzô Trap - NTR Vol.4 - Actualité manga

Netsuzô Trap - NTR Vol.4 : Critiques

Netsuzou Trap - NTR

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Février 2021

Toujours attiré par Yuma malgré leur séparation, Takeda vient de surprendre la jeune fille dans une position plutôt délicate à l'infirmerie: sur le lit, collée à Hotaru, les deux adolescentes semblant proches de s'embrasser... Et Hotaru a beau expliquer qu'elle a juste soutenu Yuma qui faisait un malaise, le jeune garçon voit le doute commencer à s'installer en lui. Fujiwara, lui, continue silencieusement, ou presque, de poser un regard glacial sur les deux jeunes filles... Mais cela n'empêchera pas le quatuor de profiter encore de moments en apparence plus légers, comme un séjour à la plage pendant les vacances d'été, histoire de décompresser au milieu des révisions.

Autant commencer par aborder l'habituelle qualité de la série... qui, de toute façon, est la seule vraie qualité de l'oeuvre à ce jour: son dessin. Il n'y a pas à dire, Naoko Kodama continue d'offrir un rendu visuel propre et séduisant, encore plus quand il s'agit de mettre en valeur le charme des corps de ses deux héroïnes au travers de quelques nouvelles scènes gentiment érotiques et sulfureuses, comme quand Hotaru se met à tripoter Yuma derrière un rocher à la plage alors que Takeda est quasiment à côté... Si vous aimez cette part d'érotisme peu morale, la série devrait continuer de trouve rune certaine grâce à vos yeux... Mais en dehors de ça, pfiouuuu, qu'est-ce que c'est vide et idiot.

Car le problème de ce quatrième volume vient bien de là: ses personnages commencent à devenir gonflants, à force de tourner en rond pour rien voire d'être un peu neuneus.
D'un côté, on a une Hotaru qui avait décidé de s'éloigner de Yuma après avoir pris conscience qu'elle est peut-être allée trop loin, et qui a même tâché de faire des efforts dans ce sens en prenant un travail pour prendre de la distance... Mais tout compte fait, ça ne change absolument rien puisque la belle brune continue à pousser son amie dans des petits "jeux" coquins avec elle dès qu'elle en a l'occasion (la séquence derrière le rocher à la plage en étant un bon exemple), et ce ne sont pas les très, très vagues confessions qui vont changer la donne. les sentiments de Hotaru ne faisant aucun doute et celle-ci ayant eu une prise de conscience qu'elle fait peut-être souffrir celle qu'elle aime, il est assez sidérant de la voir continuer ainsi, tout comme il est plutôt dommage qu'il n'y ait aucun réel approfondissement psychologique sur elle à ce stade.
De l'autre côté, on a une Yuma qui fait du surplace pendant tout le volume, au fil de ses interrogations intérieures sur Hotaru, sur ce qu'elle ressent peut-être pour elle, sur sa peur de la voir s'éloigner, sur ce qu'elle représente exactement pour son amie... Mais d'un chapitre à l'autre, ces questionnements ne font que tourner en rond, se répéter, sauter d'un pas pour mieux reculer d'un autre pas.
Entre les deux, Takeda, peut-être jusqu'à présent le personnage le plus sympathique, commence lui aussi à irriter à force de se voiler la face pour rester sur un statu quo.
Et on se dit forcément qu'il y a comme un problème quand le personnage semblant le plus logique du tome est le plus détestable, Fujiwara, quand il dit à Yuma qu'il serait eut-être temps qu'elle arrête de laisser le pauvre Takeda se bercer d'illusions.

A vrai dire, c'est même Fujiwara qui a en dernière page un "mot de la fin" pouvant trouver écho chez le lecteur : "ça me soûle". La mangaka achève ensuite son tome sur un énième "climax", et espérons que celui-ci ne finira pas encore sur un pétard mouillé comme les précédents. En attendant, si l'on écarte la petite part d'érotisme sulfureux qui a de quoi charmer les yeux, on a un volume qui semble vraiment faire office de remplissage, de rallonge inutile pendant laquelle les protagonistes n'auraient pas volé parfois quelques baffes.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction