Negima - Le maitre magicien Vol.24 - Actualité manga
Negima - Le maitre magicien Vol.24 - Manga

Negima - Le maitre magicien Vol.24 : Critiques

Mahou sensei Negima

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 24 Mars 2014

Le festival de la ville d’Ostia, commémorant la fin de l’ancienne guerre, est sur le point de débuter. Progressivement et tout en cachant son identité au monde entier, Negi retrouve ses élèves, toutes saines et sauves, certaines ayant beaucoup progressé sur le plan magique. Mais d’autres comme Nodoka rencontrent quelques fauteurs de trouble lors de leur trajet, et c’est le magicien en herbe qui part à la rescousse du rat de bibliothèque…

Voilà ce qui trottait dans la tête de Ken Akamatsu depuis quelques tomes : un nouveau festival, cette fois dans le monde magique, qui permettra de développer tout ce nouvel univers en termes de concepts et d’histoire. Le début de l’arc nous a montré la troupe d’Ala Alba dispersée dans ce monde empli de fantaisie, un très bon moyen pour Ken Akamatsu de faire gagner de l’assurance chez ses personnages en plus de rendre les combattants plus forts. On entrevoit désormais la suite des festivités, les raisons qui ont poussé le mangaka à prendre son temps, et on se réjouit de tout ce nouveau contexte scénaristique ainsi que des retrouvailles entre personnages. Plus que jamais, l’auteur brise la frontière prof/élèves imposées depuis le début du récit, l’Ala Alba se résumant désormais à une bande de compagnons.

Pour Akamatsu, ce tome est l’occasion idéale de montrer le nouveau Negi à l’œuvre. Le jeune mage ayant appris la magie des ténèbres, le mangaka illustre celle-ci à travers une joute anecdotique mais visuellement jouissive, où le héros s’est surpassé en termes de puissance magique. Le côté nekketsu de la série est on-ne-peut-plus assumé, certaines tournures de l’histoire un peu trop facile, mais le nouvelle technique de combat de Negi rend celui-ci moins niais et un peu plus sombre, ce qui n’est pas un mal en soi.

On notera qu’à divers moments de ce tome, l’auteur est généreux en ce qui concerne le développement du monde magique. En restant attentif, on apprend énormément de chose sur l’univers de Negima notamment concernant la grande guerre, ses raisons et son dénouement, le rôle du père de Negi dans celle-ci et… l’identité d’Asuna ! Il est surprenant que l’auteur n’en fasse pas trop là-dessus, sans doute garde-t-il sa carte maîtresse sous la main lorsque la principale concernée apprendra la vérité, mais tout ce background évoqué promet de grandes qualités scénaristiques pour la suite de la série. Enfin, le retour de Fate en fin de tome, attendue, est pour le moins étonnante. Le personnage fait preuve d’ambiguïté, ce qui rompt son image manichéiste des opus précédents. Maintenant, nous n’avons plus qu’à observer le déroulement de la fête d’Ostia, mais il ne fait nuls doutes que celle-ci sera riche en évènements !

Au final, si Ken Akamatsu peut être un peu lent pour faire avancer son histoire, il ne cache pas ses talents de mangaka et met doucement en place toutes les clefs essentielles pour le déroulement de son arc. L’intrigue se révèle palpitante et maintenant que les principaux personnages sont réunis, le récit devrait regagner toute son intensité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs