Naruto - Hachette collection Vol.4 - Actualité manga
Naruto - Hachette collection Vol.4 - Manga

Naruto - Hachette collection Vol.4 : Critiques

Naruto

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 12 Octobre 2020

Au cours de la deuxième épreuve de l'examen des moyennes classes, l'équipe 7 est en bien mauvaise posture. Suite à l'attaque d'Orochimaru, Sasuke est dans un état critique tandis que Naruto est lui aussi évanoui. Dans ces conditions, Sakura doit faire front seule, mais voilà que les ninjas du village d'Oto entrent en scène. Contre toute attente, elle est secourue par les membres de l'équipe 10 de Konoha, à savoir Ino, Shikamaru et Chôji. Le combat peut alors reprendre...

Pour l'heure, l'arc de l'examen des moyennes classes (ou chûnin pour les plus japanophones) se révèle particulièrement excitant tant il apporte des situations variées tout en développant des enjeux toujours plus grands à chaque étape. Avec ce quatrième tome de l'édition Hachette (qui correspond donc aux volumes simples 7 et 8 ), la deuxième étape touche à sa fin, et la suite de l'examen est logiquement amorcée.

Et c'est clairement la fin de ces péripéties en pleine forêt hostile qui retient le plus notre attention dans cet opus, puisque les rebondissements sont légions. Quelques dernières combats viennent clore cette étape, et Masashi Kishimoto ne cesse de jouer avec son casting pour créer quelques coups de théâtre bien sentis. Son maniement de l'ensemble est une réussite, le tout s'enchaînant efficacement jusqu'au bout de l'épreuve. Actuellement, Naruto a un côté addictif, ce grâce à un récit rythmé, inventif dans ses combats, et jouant habilement avec ses personnages.

Au-delà de ça, l'histoire globale de la série continue de prendre une certaine ampleur toujours bienvenue. Orochimaru, nouvel arrivé dans le manga, continue d'apporter avec lui mystères et surprises. Il n'est pas l'un des antagonistes clés de Naruto pour rien, et son utilisation se fait ici à bon escient au regard de l'intrigue, sachant que Masashi Kishimoto est encore loin d'avoir joué toutes les cartes concernant son personnages et les répercussions qu'aura son entrée en scène. Enfin, quelques petits développements viennent concerner l'univers, ce monde de ninja efficacement réinventé par le mangaka. Un brun de politique se mêle alors au périple actuel, une belle manière de densifier l'univers et faire de cet arc autre chose qu'un banal examen scolaire. Bien que Naruto utilise des ficelles maintes fois vues et revues, force est de constater que sa formule fonctionne toujours aussi bien aujourd'hui, plus de vingt ans après ses débuts.

Et puisqu'on évoque les ingrédients classiques au nekketsu, difficile de ne pas évoquer la nouvelle direction prise par l'examen : Un simple tournoi. La justification sort certes du chapeau, mais ce que l'auteur en fait actuellement est particulièrement efficace. Ainsi, plusieurs matchs s'enchainent mais ne trainent jamais en longueur. Chaque rencontre va à l'essentiel tout en ayant un effet idéal à ce stade du récit : Nous en dire davantage sur les multiples concurrents encore en lice. En outre, l'auteur se sert de cette étape pour développer davantage son large casting, chose qui sera forte utile par la suite. Et dans le lot, pas mal de bonnes idées viennent densifier le folklore de la série, tandis que quelques personnes ont droit à être décortiqués dans leurs psychologies, notamment Ino et Sakura. On pourra reprocher à l'auteur de rester assez superficiel avec ses personnages féminins, comme s'ils n'existaient que pour vivre le grand amour. Un chose qu'on espère voir corrigé plus tard...

Et bien qu'on achève notre retour sur le tome par une note légèrement négative, l'ensemble de l'opus est, au contraire, prenant et habilement traité. L'examen des moyennes classes se révèle haletant et bien pensé dans sa mise en avant de l'univers et de ses enjeux, tant d'éléments qui ont permis à Naruto de vite faire mouche et s'imposer comme une valeure sûre du genre. Clairement, on en redemande, quand bien même on connaitrait déjà la série.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction