Nanairo Inko Vol.1 : Critiques

Chaque chapitre s'articule autour d'une pièce de théâtre plus ou moins connue, on passe ainsi du célèbre Hamlet de Shakespeare, au Téléphone de Menotti Gian Carlo, tous d'auteurs très divers et aux origines disparates. Pourtant tous ces récits ne prennent pas place dans un théâtre, ainsi, L'Ara peut se retrouver en premier ministre décédé ou encore en professeur particulier. Comme souvent avec Tesuka, l'humour est très présent dans ce titre, ici c'est la jeune inspectrice et son allergie qui tient le rôle du bouffon de service. Les personnages sont très variés et hétéroclites et touchent tous les milieux sociaux.
On le rapproche donc aisément de Blackjack, autre œuvre de Tezuka mais qui n'atteint pas la même intensité. Le héros bien que sensiblement humaniste (il ne vole que les riches), a moins de charisme, et la plupart des histoires n'ont pas vraiment de fin et laissent le lecteurs un peu pantois.
Pour ce qui est de l'adaptation , elle est identique à celle de Blackjack chez le même éditeur, format bunko, mais le papier semble plus souple. L'impression est intense mais correcte. Reste encore quelques petites fautes d'orthographes mais rien de bien méchant. Une bonne adaptation dans son ensemble.
Pour conclure, les amateurs de Tezuka y retrouveront la pâte du maître et prendront certainement beaucoup de plaisir à sa lecture, mais pour les autres elle sera un peu plus laborieuse.

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