Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 27 Avril 2010
Himé et Natsuno filent le parfait amour, aussi est-ce avec évidence qu’ils se disent tout … Même quand la jeune fille passe la nuit avec un autre garçon ! Pour le comprendre, il faut revenir à la réception donnée par les politiques pour Noël, privant la jeune fille de sa soirée romantique avec Natsuno, et l’obligeant à la passer avec un fils de politicien étranger et le jeune Hashimoto, qui se fait régulièrement frapper par son père. Cette situation est intolérable pour Himé, qui va s’empresser de secourir ce grand gaillard qui pourrait s’en sortir seul, quitte à sacrifier sa soirée avec son amoureux ! Quel sens du dévouement … qui lui attire les foudres de Natsuno, l’amenant même à croire qu’il souhaite se séparer définitivement d’elle. Heureusement, tout rentre dans l’ordre avec quelques explications, beaucoup d’amour et des concessions de chaque côté. Les doutes une fois envolés, il est temps de venir en aide à Hashimoto qui continue sa relation conflictuelle avec son père sans pouvoir s’en défaire … Mais qui se finira bien évidemment en happy end. Très crédible, encore une fois !
Rien de bien passionnant ni dynamique dans ce tome, qui se contente de nous raconter la pauvre histoire d’un personnage sorti de nulle part, histoire d’attendrir les lectrices. Et Himé et Natsuno, alors ? Ils sont ensemble, alors l’auteur n’a plus rien à dire sur eux que lorsqu’un épisode de jalousie pointe le bout de son nez ? L’amour prend alors une connotation bien triste … Mais peut importe, puisque Mayu Sakai nous apporte un retournement de situation sorti de nulle part, totalement ridicule, concernant Himé et un admirateur qui se cache bien … Le ton du récit est tellement enfantin qu’on ne croit même pas à cette histoire d’amour avec un si grand écart d’âge. Pour une fillette de treize ou quatorze ans, se faire aimer de quelqu’un de dix ans de plus a quelque chose de malsain et de retors … Mais ceci sera l’histoire du prochain (et dernier !) tome. En attendant, on se concentre sur le pauvre Natsuno qui ne fait pas partie du monde de mademoiselle, mais dont la force des sentiments est plus forte que tout … Bref, un tome qui fait retomber un peu le peu d’espoir qu’on avait entrevu au précédent. Nagatacho strawberry, c’est vraiment un shojo à oublier au vu du peu d’intérêt qu’il présente de volume en volume...