Nabari Vol.8 - Actualité manga

Nabari Vol.8 : Critiques

Nabari no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Juillet 2013

Il ne reste aux Kariroshû que l’Engetsurin de Banten à dérober pour que tous les rouleaux soient réunis. Tandis que tous se préparent à passer à l’action, Aizawa dévoile sa véritable identité…

Alors que nous passons à la seconde moitié de la série, ce tome fait clairement office de transition, le temps pour la mangaka de préparer de plus grandes choses pour la suite. Et pourtant, cet opus est loin d’être dénué d’intérêt puisque celui-ci s’ouvre sur les révélations qu’on attendait depuis le tome 7, à savoir la vérité sur Aizawa. Difficile d’avoir vu venir les révélations tant celles-ci sont surprenantes tout en restant dans la lignée des thématiques du monde de Nabari. L’implication du jeune homme dans la quête du Shinrabanshô est donc légitime, et autant dire que le regard du lecteur va changer du tout au tout, désormais, et très certainement celui de Raimei aussi !

Pour la suite, les amateurs d’actions regretteront que le reste du tome ne soit que de la mise en place à travers les discussions des uns et des autres. Yoite est plus que jamais affaiblit, Miharu signe son entrée officielle chez les Kairoshû et souhaite aider son ami… La relation entre les deux personnages s’affirme mais semble vouée à une conclusion tragique : Notre héros s’attache toujours plus à l’utilisateur du Kira mais n’a d’autre choix que de l’effacer, Yoite mourra dans le cas contraire.

Du côté des Kairoshû, nous connaissons enfin les idéaux du charismatique Hattori qui, bien que s’imposant toujours plus comme un dictateur, se révèle peu machiavélique comparé à Kotaro Fûma dont on s’empresse de voir les desseins révélés au grand jour. Le reste de la troupe nous apparaît toujours plus sympathique, si bien qu’on ne distingue plus vraiment d’ennemis dans la série. Chacun agit pour ses convictions, un idéal qui lui est propre, sans forcément passer pour le dernier des pourris.

Après un tome 7 parfaitement rythmé, nous soufflons donc un peu avec ce huitième volet. On pourrait penser que la série arrive dans son dernier cycle, tant il ne reste qu’un rouleau à récupérer, mais il semble bel et bien que Yuhki Kamatani soit ambitieuse et mette en place les éléments qui contribueront à toute l’action de la seconde partie de sa série. Cette mise en place se fait intelligemment : Quelques révélations, un côté relationnel très bien géré bien qu’avare en optimisme, des ennemis pas si méchants qui apparaissent toujours plus humains, et un leader qui fait part de sa mégalomanie sans pour autant passer pour l’ordure de première. Nabari poursuit son récit de manière intelligente. Le récit est construit, l’auteure sait où elle va, et chaque volet est particulièrement riche et contribue à un développement voulu par l’auteur jusqu’à la conclusion de son histoire. Ce volume 8 peut paraître mou mais s’avère particulièrement dense. On place toute notre confiance dans l’auteure pour que celle-ci développe justement son histoire. A ce titre, celle-ci devrait faire un grand bond en avant au vu de la page « bande annonce » du volume suivant qui suffit à elle-même : le passé de Yoite sera enfin révélé !

En bref, un tome où l’action est absente, mais où l’intrigue continue de se construire et se développer de manière efficace. La magie opère toujours autant dans ce shônen unique où le scénario semble avoir été pensé depuis le début. Nabari s’impose comme un incontournable du genre !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs