Nabari Vol.14 - Actualité manga

Nabari Vol.14 : Critiques

Nabari no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Août 2013

Le leader de Fûma, le chef du KASA et l’assassin d’Asahi ne font qu’un… Tirant les ficelles depuis le début, Kotarô Fûma sort de l’ombre pour s’emparer du Shinrabanshô ! Miharu sera-t-il capable de l’arrêter ?

Nous y voilà. Après treize premiers tombes allant du bon à l’excellent, Nabari tire sa révérence sur ce quatorzième et ultime volet, un dernier opus qui répond à toutes nos attentes.

La révélation de fin de tome précédent surprenait, la vérité nous est donc donnée dans les premières pages et immédiatement, tous les évènements liés au dernier acte de la série nous paraissent plus clair. Désormais, tous nos héros sont rassemblés face à Kotaro Fûma, le principal antagoniste de la série, aidé du KASA. Et comme d’habitude, ce n’est pas tant les combats qui nous passionnent car si les acteurs de la bataille s’agitent, c’est avant tout les dialogues, les révélations et les rebondissements qui nous intéressent. Sur cette dernière phase, Yuhki Kamatani joue son ultime carte qu’elle connaissait sans doute il y a un moment. Difficile de savoir ce qui va se passer tant les évènements s’enchainent, jusqu’à apporter le fin mot de cette bataille, et de l’histoire. Tout est très bien mené, nous avons droit aux dernières révélations concernant Fûma mais aussi le Shinrabanshô. On aurait peut-être aimé des explications plus poussées sur la conscience de cette technique mais le sort qui lui est réservé est de toute beauté. Car sur les dernières pages, il est temps de dire adieu à certains personnages marquants, auxquels nous nous étions attachés. La mangaka parvient à rendre cet adieu triste et beau à la fois, et le simple fait qu’on ait du mal à quitter ces protagonistes prouve la réussite de l’auteur concernant ces personnages.

Enfin, le fin mot de l’histoire est un happy end très bien orchestré par l’auteure. On pourrait reprocher certains évènements un peu faciles, concernant la mémoire de Miharu notamment, mais le fait que le Shinrabanshô ait une propre humanité ne rend pas la chose si maladroite. Le dernier chapitre de cette histoire renvoie au tome 10 et s’il n’exauce pas le souhait le plus cher de certains fans concernant Yoite, un petit moment touchant lui est dédié. Sa relation avec Miharu est toujours présente et les yeux de notre héros s’étant ouvert, c’est avec joie qu’on apprécie l’apothéose de cette belle amitié, bien que tragique.

Après quatorze tomes, Nabari se termine, et le bilan est entièrement positif. Bien-sûr, la série aura connu quelques passages plus mous tout en restant satisfaisant, mais le titre reste dans son ensemble une excellente lecture qui nous sort des shônen Nekketsu que nous avons l’habitude de voir. Définitivement, ce n’est pas pour les joutes et phases d’action que Nabari doit être lu, mais bien pour son scénario riche, construit et surprenant, ses personnages très bien travaillés et le style graphique de la mangaka appréciable, s’accordant à sa série. D’un bout à l’autre, l’auteure nous a montré qu’elle maîtrisait son intrigue et ses protagonistes, c’est sans aucun regret que nous refermons cet ultime volume, presque la larme à l’œil. Quatorze tome, c’est long et court à la fois. L’histoire, passionnante, se lit et relit d’une seule traite, sans lassitude. Bien sûr, c’est bien le grand final étalé sur trois tomes qui nous a le plus surpris mais certains autres passages se sont montrés remarquables, et le tome 10 dans son intégralité est un bijou d’émotion, prouvant à lui seul toutes les qualités de la série. Nabari est maintenant terminé. Toutefois, ceux qui aimeraient prolonger un peu l’aventure peuvent se tourner vers la bonne adaptation animée en 26 épisodes, à moins de relire entièrement cette belle histoire. Dans tous les cas, merci Yuhki Kamatani pour cette œuvre humaine au scénario riche, Nabari est une oeuvre digne de figurer dans toute mangathèque.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs