My sweet sweet elder sister : Critiques

Après le très réussi Sister X Brother, Yuzuki N Dash revient chez Taifu avec l'un de ses derniers recueils en date puisqu'il est sorti au Japon en 2014. Il contient deux chapitres d'une vingtaine de pages pour un total de 8 récits (2 récits s'étalant sur 2 chapitres), dont le premier a connu une adaptation en OAV sous le titre Ane Kyun! (nom japonais du recueil).

Si l'on retrouve dans ce nouveau recueil le goût prononcé de l'auteure pour l'inceste, elle a à nouveau le bon goût d'offrir un minimum de background à ces récits en particulier, ces relations entre frère et soeur étant rarement totalement gratuites et ayant toujours un minimum de justification. C'est notamment le cas de la première histoire, où le héros entretient depuis toujours une relation ambiguë avec sa fragile et transie d'amour grande soeur, alors même qu'une camarade de classe lui fait du gringue. Yuzuki N Dash nous laisse le temps de cerner les sentiments délicats de la jeune fille pour son frère, de même que le souhait de ce dernier de ne pas aller trop loin avec elle... Mais pourra-t-il résister ? Les récits non incestueux, eux, sont aussi de la partie, bien que moins présents, et restent également plutôt bien traités dans l'arrivée des scènes de sexe. Dans tous les cas, on appréciera la variété des looks et des caractères : certaines filles sont totalement timides et maladroites, d'autres sont clairement dominatrices, d'autres encore sont plutôt délurées et ne semblent pas avoir de tabous (au point de se tripoter entre elles devant l'ami d'enfance...)... Il y en a pour tous les goûts, et c'est d'autant plus plaisant que certaines situations se veulent plutôt amusantes ou taquines.

Mais c'est une nouvelle fois le dessin de l'auteure qui mettra tout le monde d'accord. On pourrait passer du temps à vanter à nouveau les courbes douces et chaudes des filles ainsi que les expressions faciales très variées et sensuelles,mais cette fois-ci soulignons plutôt la très belle mise en valeur des scènes de préliminaire. Yuzuki N Dash étant une femme, elle connaît forcément bien le corps féminin et sait croquer des passages "pré-coït" aussi précis qu'intimes, et faisant clairement monter petit à petit la chaleur et le plaisir entre les personnages. Un vrai bonheur à voir, pour des scènes coquines comme on aimerait en voir plus souvent.

Le deuxième essai de Taifu sur cette mangaka est donc aussi réussi que le premier, et on ne peut qu'espérer voir arriver d'autres titres de Yuzuki N Dash en France !