Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 02 Mai 2011
Nous voici à nouveau avec un volume se partageant en quatre chapitres indépendants.
Dans le premier chapitre, les jumeaux Ginta et Kinta connaissent une nouvelle fois l'amour, mais cette fois-ci, ils sont tous deux amoureux de la même fille, une certaine Yukio. La guerre est alors déclarée entre les deux garçons, qui ne cessent de se chamailler et de jouer à qui fera craquer la jeune fille.
Dans le deuxième chapitre, on retrouve avec hilarité les deux petits vieux qui géraient la fameuse pension de Troupaumé, qui a laissé de bien mauvais souvenirs à Izumi. Et cette fois-ci, ils parviennent à s'incruster chez ce dernier, et sont bien décidés à se faire de l'argent sur son dos par tous les moyens, y compris en vendant en douce ses caleçons sur internet et en lui faisant du chantage pour le forcer à participer à leur projet de maid café ! Qu'on se le dise, avec ces deux hilarants escrocs, Izumi et ses domestiques n'ont pas fini d'en baver !
Dans le troisième chapitre, nos héros se rendent dans un manoir hanté, où Izumi se retrouvera possédé par le fantôme d'un jeune garçon qui voit en Hana son aimée. Profondément gentleman autant que poète à deux balles, la version possédée d'Izumi va troubler Hana autant qu'il va l'horripiler...
Enfin, la quatrième histoire voit Itoigawa et toute la bande se charger de rendre le Japon attrayant aux yeux d'un prince européen qui déteste leur pays... mais la tâche s'annonce difficile !
Le titre du manga est, rappelons-le, My lovely hockey club, et le petit problème est que, depuis quelques tomes, la série perd son rapport au hockey. Ici, c'est simple: il n'y en a plus du tout. Quoi qu'il en soit, une fois passé cet état de fait, on découvre un huitième volume qui souffre globalement des mêmes défauts que le septième. Avec les coups des jumeaux amoureux, du personnage possédé par un fantôme ou des deux petits vieux prêts à tout pour s'enrichir sur le dos d'Izumi, Ai Morinaga recycle des idées déjà utilisées à peine quelques tomes avant, et montre par là un petit manque d'imagination qu'on ne lui connaissait pas encore. De plus, on regrette que 3 des chapitres sur les 4 tournent un peu en rond. Dans le premier, les disputes des jumeaux lassent assez vite. Dans le troisième, ce sont les joutes de gentleman-poète d'Izumi version possédé qui se font un peu répétitives. Et dans le quatrième, ce sont les tentatives de nos héros pour faire aimer le Japon au prince qui tournent en rond.
Et pourtant, par certains aspects, My lovely hockey club continue d'être une lecture amusante, voire hilarante à quelques reprises. Cela, on le doit aux chutes de chacun des chapitres, souvent excellentes et imprévisibles, et à quelques détails qui ont toujours été la spécialité de l'auteure, comme la dégaine de la grand-mère ou le physique du fantôme dans le troisième chapitre. Mais là où l'on est vraiment heureux, c'est de retrouver dans le chapitre 2, le plus réussi du tome, ce don qu'a Morinaga pour maltraiter ses personnages.
Incontestablement, My lovely hockey club souffre depuis deux tomes d'une petite baisse de régime qui se ressent notamment à travers des histoires exploitant des recettes déjà vues, mais la lecture reste sauvée par un petit nombre de gags excellents... Mais pour combien de temps encore ?