My Hero Academia Vol.9 - Actualité manga
My Hero Academia Vol.9 - Manga

My Hero Academia Vol.9 : Critiques Frémissements

My Hero Academia

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Septembre 2017

Critique 3


Les beaux jours de la séquence vacancière du camp d’été se suivent ; mais point pour trop longtemps… Les vilains guetteurs des surplombs s’apprêtent à sortir de l’ombre et s’en venir perturber la petite fête estivale. 


Comme cela pouvait très surement être estimé lors du précédent ouvrage, l’auteur s’amusait à dépeindre un décor aux contours idylliques afin de meilleurement en provoquer la renverse : le théâtre, au sein duquel les fieffés lycéens tentaient de scruter les bassins d’eau chaude de leurs collègues féminines, confiera la place à des forêts emplies d’un gaz létal ; les professeurs sont pris à parti ; et les élèves sont contraints de faire usage de leurs pouvoirs, le tout en contravention aux prescriptions légales.  


L’escarmouche opposant Deku à Monsieur Muscle fut très bonne, mais très classique ; trop ? Voilà déjà sorti dans l’hexagone le neuvième volume de ce locataire académique des colonnes du Jump, et il n’y aura pourtant point toujours eu d’affrontement digne de ses chers confrères du nekketsu : un brin en dessous de « One Pièce » et à des années-lumière de « Jojo ». Aussi, un humour léger ponctue quelques séquences de castagne pour en amoindrir la gravité ;… Et en faire perdre leur intensité, leur charge émotionnelle : un relais direct en seconde zone. 


La lourdeur de la narration s’étouffe de ses planches pleines de textes et d’un blabla à la fois insidieux et sans grand intérêt. Un proverbe nippon ne disait-il pas qu’un dessin valait mille mots : qu’en est-il advenu depuis lors ? 


Le personnage de Deku lui-même, dans sa conception originelle, pose problème de par son ordinaire ultra-poussé : pleurnichard à la guimauve dont la hauteur de l’héritage dévolu ne lui sied guère. Lui et ses compagnons chantonnent régulièrement les mêmes niaiseries : cela tourne au comique de répétition. Difficile ici de prétexter un shonen à proprement parler ; mais davantage, en substance, à un kodomo. Egalement, les antagonistes demeurent très peu mémorables : leurs prénoms échappent à la mémoire… 


My Hero Academia s’enlise ; nonchalamment, mais sans y faillir. Et alors que tous les ingrédients semblaient être présents pour en faire un grand parmi les grands, à ce stade, il n’en est pas beaucoup de choses. All Might est aux abonnés absents : le paysage semble désert. Et pourtant, au sein de cet étrange fatras, il y eu  maintes idées intéressantes : la face cachée de Fumikage ; le labyrinthus dans les bois ; la mise en difficulté des élèves ; le postulat du capharnaüm ; la volonté d’une atmosphère sombre ; etcetera.  


Un volume à peine passable ; le plus attristant ici sera sans doute que l’auteur devait songer à livrer une sorte de climax. La prestation est dynamique, mais il n’y a point de souffle ; les vilains sont méchants, mais ne sont en rien terrifiants ; Deku semble exposé à la mort, et la disparition d’un personnage de si faible envergure ne semblerait guère pouvoir retenir l’attention d’un lecteur noyé dans ses propres bâillements. Un somptueux coup d’épée dans l’eau.


Critique 2

Toute notre classe de jeunes héros est partie en camp d'été afin que les étudiants renforcent leurs alters pour être paré à lutter contre l'alliance des super vilains qui se montre de plus en plus entreprenante et semble bien décidée à en finir avec les héros et à frapper un grand coup qui marquera fortement l'opinion publique! 


Et justement les sessions d’entraînement de nos jeunes recrues pourraient bien vite prendre une autre tournure, bien plus violente que ce à quoi ils s'attendaient...


L'auteur ne cesse de frapper fort et de nous prendre à contre-pied, et il le démontre une nouvelle fois ici...le camp d’entraînement qui allait permettre à nos héros de renforcer leurs capacités va virer au drame avec une nouvelle intervention de l'alliance des supers vilains..Encore une nouvelle surprise...vraiment une surprise? 


La première fois il est clair que l'auteur nous avait bluffés, on ne s'attendait pas à sortir si tôt du cadre classique des shonens et retrouver nos héros si rapidement confrontés à une si grande menace... La seconde fois, la surprise était encore forte...l'auteur réitérait et ne souhaitait pas laisser de répit à notre fine équipe...mais à trop reproduire le même schéma, forcément la surprise ne prend plus...pour le coup pour qu'il y ait véritablement une surprise il aurait fallu que l'auteur aille réellement au bout de ce qu'il avait annoncé, mais là clairement on s'attendait trop à ce que les "vilains" interviennent, cela n'a donc plus rien de surprenant! 


Est-ce que pour autant l’intérêt du volume en est réduit? Pas du tout, la mise en scène de l'auteur, le dynamisme qu'il insuffle à l'ensemble du tome, qu'il s'agisse des séquences d'actions ou non, et les nombreux personnages aussi riches qu'attachants, font qu'on est forcément sous le charme de ce titre toujours aussi prenant et particulièrement de ce volume d'une rare densité. 


Cet opus commence donc par l’entraînement de nos héros avec la mise en avant annoncée de la seconde B, personnages pour le moment relativement en retrait, ce qui annonce de bonnes choses, et ensuite, très rapidement l'étau va se refermer sur les élèves et leurs professeurs qui seront pris au piège par une dizaine de super vilains, rien que ça! 


Cela promet des affrontements aussi nombreux et variés qu'intenses malgré un déséquilibre évident: dix super vilains face à quarante élèves et six professionnels... Cela n'aurait pas été un problème si l'auteur n'avait pas réglé le cas de plusieurs ennemis face à seulement quelques élèves isolés...ceux-ci n'ont déjà presque plus rien à prouver puisqu'ils luttent à armes égales ou presque contre des tueurs de haut rang! 


Ce volume commence à montrer les limites de l'originalité de ce titre ainsi que les limites de l'auteur qui nous surprend de moins en moins en se montrant quelque peu redondant dans son traitement et à vouloir privilégier les effets-chocs à la cohérence des affrontements... 


Pour autant on prend toujours autant de plaisir à découvrir ce qui nous attend et l'auteur parvient malgré tout à continuer de susciter notre curiosité! 


Critique 1


Les élèves de seconde A et seconde B de Yûhei participent à un camp visant à perfectionner les Alters des héros en herbe. Les exercices sont difficiles et pour ceux dont les notes sont moyennes, des cours du soir intenses sont au programme. Et tandis que la troupe s’apprête à participer à une épreuve de courage, un escadron de l’Alliance des Super-Vilains est sur le point de prendre les élèves pour cibles…


Depuis le volume précédent, Kôhei Horikoshi aborde une idée très commune au manga scolaire : le fameux camp d’études. Une formule classique, mais transposée ici à la sauce My Hero Academia, ce qui permet alors de souffler après l’haletante bataille contre Stain. Sur cette phase d’accalmie, l’auteur exploite l’une des richesses de sa série : les relations entre personnages. Le casting de la série est mis en avant de manière successive, le relationnel entre les différents élèves est correctement exploité et aboutit à une séquence qui, à défaut de scotcher au siège, s’avère plus légère et efficace.


Pourtant, une nouvelle bataille est sur le point d’être lancée avec un assaut de nouveaux personnages appartenant à l’Alliance des Supers-Vilains. Et là aussi, Kôhei Horikoshi fait ce qu’il sait faire de mieux : utiliser les codes classiques du genre à sa manière pour rendre un tout nerveux et riche en rebondissements. Ne serait-ce le combat mené par Izuku qui, dans sa forme, s’avère très classique. Mais cela n’empêche pas à l’affrontement de fonctionner par ses moments de bravoure, malgré quelques légères confusions que l’auteur explique entre deux chapitres, par moments. Évidemment, le dynamisme du trait de l’auteur apporte toujours un cachet à l’œuvre et si l’intrigue ne surprend pas forcément, la mise en scène et la densité visuelle de l’affrontement aboutissent à un vrai régal. En tout cas, loin est l’Izuku trouillard, celui-ci luttant désormais contre de redoutables supers vilains.


La bataille présente se montre assez intelligente en mettant à l’honneur bien des élèves de Yûhei. A l’inverse du premier combat contre Tomura dans les tomes deux et trois, les jeunes héros ont appris à renforcer et manier leurs Alters au combat, leur permettant désormais de faire face aux menaces. Alors, voir les différents personnages au front s’avère plaisant, la formule permettant de dynamiser le récit tout en apportant bon nombre de rebondissements, l’un visant directement Katsuki. Alors, dès que les ennemis lancent leur attaque, le rythme se montre endiablé et ne laisse pas de répit. Le tome relance même son arc sur la toute dernière page à travers un twist, certes classique dans son genre, mais qui fixe des enjeux importants au sein de l’œuvre. On notera aussi la volonté de l’auteur de développer son univers et notamment la législation des Alters, ce dernier expliquant les conditions d’utilisation des pouvoirs pour les jeunes héros.


Ainsi, Kôhei Horikoshi continue d’exploiter les codes classiques du genre à sa manière pour son récit de supers-héros. Le neuvième tome de My Hero Academia se montre alors captivant dans sa manière d’exploiter les différents personnages, et spectaculaire dans les différents combats proposés, dont celui d’Izuku. Et avec un tel final, autant dire qu’on attendra le dixième tome avec impatience !


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

12 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs