My Hero Academia Vol.17 - Actualité manga
My Hero Academia Vol.17 - Manga

My Hero Academia Vol.17 : Critiques

My Hero Academia

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Janvier 2019

Critique 2
Au cours de l'opération visant à sauver Eri, la jeune fille manipulée par Overhaul nos héros se sont heurtés à de nombreux adversaires prêts à tout pour en découdre! De nombreux affrontements ont donc lieu, mais Overhaul lui-même est parvenu à passer entre les mailles du filet... Et alors qu'il s'enfuit avec la jeune fille, Mirio le rattrape et va tout mettre en œuvre pour récupérer la pauvre enfant! 
Mais comment est-ce encore possible? Comment l'auteur parvient-il à encore mettre la barre toujours plus haut? A chaque tome nous vivons des moments intenses, marquants, parfois même dramatiques et on se dit que nous avons atteint des sommets d'intensité et qu'il sera difficile de reproduire cela...et bien à chaque fois il y parvient, et sans forcer! Chaque tome est meilleur que le précédent! 
L'opus précédent donc, très orienté action, avait permis de mettre en avant des personnages secondaires qu'on a soit découverts soit approfondis, les têtes d'affiche restant en retrait... Est-ce que pour autant le volume en était moins prenant? Pas le moins du monde...entre tension et suspens, il était parvenu à se montrer d'une rare force. Alors quand c'est au tour des personnages les plus importants d'entrer en scène et de s'affronter, autant dire que la tension monte encore d'un cran! Et si comme cela ne suffisait pas l'auteur parvient malgré tout à glisser d'autres éléments de sous intrigues pour approfondir encore davantage ses personnages et son univers! 
Ainsi on comprend que les deux membres du syndicat du crime ayant rejoint les Yakuzas ne l'on pas fait de leur plein gré et ne sont là qu'en tant qu’infiltrés, animé de plus d'un sentiment de revanche par rapport à la mort de l'un d'entre eux des mains d'Overhaul lui-même. Ainsi contre toute attente, et sans changer de camp pour autant, ils vont œuvrer pour aider les héros afin de renverser les Yakuzas. Un développement des personnages assez inattendus qui n'en est que plus efficace! 
Mais surtout, et si on ne devait retenir qu'une seule chose c'est bel et bien celle-là: l'affrontement opposant Mirio à Overhaul et ses sbires! Kohei Horikoshi est talentueux au point de nous faire comprendre la puissance et la dangerosité des deux adversaires sans pour autant être obligé d'en diminuer un des deux! Ainsi on ressent véritablement une forte tension se dégageant de ce combat et on craint sincèrement pour la vie de notre héros qu'on a certes découvert récemment, mais pour lequel on s'est rapidement attaché... C'est bien simple ce combat est presque du même niveau d'intensité (presque parce que là quand même on était au sommet) que celui opposant All Might et All for One! La pression est la même, la crainte pour le héros est la même et l'issue... 
Bien entendu Izuku ne pouvait rester sur la touche plus longtemps, de même que les autres héros participants à l'opération...ils vont donc intervenir, ce qui ne fera pas redescendre la tension pour autant...et voilà qu'on s'inquiète pour un autre personnage qui pourrait tout aussi bien nous quitter! 
Quelle puissance dans ce tome! Tant d'émotions, de doutes, de craintes... Kohei Horikoshi est véritablement au sommet de son art dans ce tome...et on sait que les suivants seront du même acabit! 

Critique 1


Au beau milieu de l'affrontement entre le groupe de Sir Night Eye et les forces d'Overhaul se trouvent Himiko et Twice, envoyés par Tomura parmi les yakuzas, mais prêts à les trahir à tout instant. La lutte redouble alors d'un cran, y compris du côté de Mirio qui est prêt à tout pour sauver la petite Eri, et ne pas faillir à sa tâche de super-héros...

L'action est effrénée dans cet arc opposant nos héros aux forces d'Overhaul, et elle redouble ici d'un cran, renouant même avec l'ambiance intense et dramatique de certains volumes parus précédemment. Pourtant, c'est avec une mise en vedette de Himiko et Twie que ce dix-septième volume s'amorce, un passage néanmoins essentiel qui scelle le lien entre les yakuzas et l'Alliance des Super-Vilains, et pourrait avoir de sérieuses répercussions à l'avenir. Et, bien que cela soit très succin, c'est un Tomura bien différent qui nous est montré, aussi l'antagoniste de la série semble prendre de plus en plus d'assurance, mais aussi d'ampleur...

Néanmoins, la star de ce tome, c'est bien l'attachant et charismatique Mirio, qui se lance à corps et âme dans la bataille contre Overhaul et ses plus fidèles sbires. Le personnage étant finalement nouveau dans la série, une mise en avant solide était inévitable, et Kôhei Horikoshi développe ce pan du tome très efficacement. D'abord sur le plan graphique, l'entièreté du volume se révélant extrêmement dynamique dans sa narration et dans l'action qui s'y déroule, mais aussi parce que le chemin qu'il emprunte pour développer Mirio n'avait rien d'attendu. Au contraire, et ce même si on sent venir, petit à petit, cet inévitable. Le choix est particulièrement osé, et il est surtout montré avec une grande intensité émotionnelle qui nous fait apprécier davantage Mirio, personnage figurant parmi les plus percutants de la série.

Et cette intensité dramatique, elle ne fait que monter au fil des pages, ce même quand les autres héros comme Izuku et Sir Night Eye entrent en scène. C'est assez rare dans la série, mais on s'inquiète ici pour le sort des personnages, si bien que voir l'un d'entre-eux mourir ne sonnerait pas incohérent étant donné la tonalité du volume. C'est d'ailleurs une optique volontaire qui permet à cet arc d'appuyer le message de la lutte contre le destin, inévitable selon le pouvoir de Sir Night Eye, mais qu'Izuku cherche à combattre avec toute la détermination du monde. Tout le développement du tome a donc un sens, donnant encore plus d'intensité à un volume qui scotch au siège par sa montée en puissance, et l'amorce d'un combat final qui s'annonce spectaculaire. Aussi, l'arc Overhaul devrait s'achever dans le prochain opus (selon les dires de l'auteur dans sa postface), et sans doute de manière théâtrale !

Avec ce tome, on constate alors que My Hero Academia jongle avec les tonalité du fil des changements d'arc, toujours dans l'optique de donner du sens à l'aventure d'Izuku qui passe d'instants scolaires légers à des missions toujours plus périlleuses, où sa vie et celles de ses prochains est en jeu. Si globalement Kôhei Horikoshi suit les poncifs du genre avec une grande efficacité, force est de constater que la série parvient à se renouveler dans son classicisme, preuve d'une grande maîtrise des codes de la part de l'auteur.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

18 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs