Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 06 Octobre 2021
Dans la demeure traditionnelle de son oncle, le jeune Yuu, 14 ans, vit désormais seul en compagnie de Chiyo, la magnifique entité maligne à qui il a demandé de devenir sa grande soeur. Depuis l'arrivée de celle-ci dans son quotidien, l'adolescent autrefois si seul et malheureux ressent enfin le bonheur d'avoir une présence attentionnée à son égard, et a le sentiment de compter enfin pour quelqu'un.
C'est dans une atmosphère estivale agréable, portée par des vacances d'été qui passent paisiblement, que les moments de bonheur simple de notre jeune héros se poursuivent dans ce deuxième volume, au gré d'instant souvent assez simples à la base. Essayer d'aider Chiyo à cuisiner (là où, autrefois, il se sentait toujours indésirable en cuisine), partir à la chasse aux insectes, déguster une pastèque ensemble... ne sont que quelques-uns des moments privilégiés que Yuu passe avec sa "grande soeur", et bien souvent il en ressort avec un certain bien-être qu'il n'avait jamais connu, le récit d'Iida Pochi. pouvant alors parfois nous rappeler de profiter de chaque instant simple, qui plus est avec des personnes que l'on aime. Et même quand Yuu est absent, il est hors de question pour Chiyo de se relâcher: ne serait-ce qu'en effectuant les tâches ménagères du mieux qu'elle peut, elle se donne à fond dans son rôle de grande soeur, semble si souvent sincère dans son désir de faire le bonheur de son "petit frère", et brise de plus belle l'image habituelle des démons de par sa douceur et sa par de naïveté.
La lecture reste alors, bien souvent, tout simplement agréable, d'autant plus quand la mangaka arrive à souligner le charme de son héroïne sans avoir à forcer le trait ou à insister trop lourdement sur l'aspect potentiellement sexy. Pourtant, sur ce dernier point, certaines scènes s'avèrent moins fines, ne serait-ce qu'en début de tome où, pour soigner notre héros qui a une blessure dans la bouche, Chiyo a une méthode assez spéciale. Mais généralement, la mangaka s'en sort honnêtement, et sait également en profiter pour souligner la part d'ambivalence qui subsiste en cette "grande soeur", Yuu ne sachant pas lui-même si elle est infiniment candide où si elle recèle une part taquine. Et cette ambivalence, elle se retrouve également dans certains instants où Chiyo reprend son apparence originelle, où elle a quelques réactions pouvant vaguement sembler inquiétantes, voire où elle semble cacher certaines choses à son protégé. Ajoutons à cela le cas de l'oncle et de la famille de Yuu, et il y a donc quelques pistes qui restent un minimum entretenues.
Après deux tomes, My Elder Sister reste donc, dans l'ensemble, une lecture qui a son charme, son ambiance, et qui se suit sans déplaisir en laissant interrogateur quant à la suite des jours heureux de Yuu avec sa précieuse "grande soeur".
C'est dans une atmosphère estivale agréable, portée par des vacances d'été qui passent paisiblement, que les moments de bonheur simple de notre jeune héros se poursuivent dans ce deuxième volume, au gré d'instant souvent assez simples à la base. Essayer d'aider Chiyo à cuisiner (là où, autrefois, il se sentait toujours indésirable en cuisine), partir à la chasse aux insectes, déguster une pastèque ensemble... ne sont que quelques-uns des moments privilégiés que Yuu passe avec sa "grande soeur", et bien souvent il en ressort avec un certain bien-être qu'il n'avait jamais connu, le récit d'Iida Pochi. pouvant alors parfois nous rappeler de profiter de chaque instant simple, qui plus est avec des personnes que l'on aime. Et même quand Yuu est absent, il est hors de question pour Chiyo de se relâcher: ne serait-ce qu'en effectuant les tâches ménagères du mieux qu'elle peut, elle se donne à fond dans son rôle de grande soeur, semble si souvent sincère dans son désir de faire le bonheur de son "petit frère", et brise de plus belle l'image habituelle des démons de par sa douceur et sa par de naïveté.
La lecture reste alors, bien souvent, tout simplement agréable, d'autant plus quand la mangaka arrive à souligner le charme de son héroïne sans avoir à forcer le trait ou à insister trop lourdement sur l'aspect potentiellement sexy. Pourtant, sur ce dernier point, certaines scènes s'avèrent moins fines, ne serait-ce qu'en début de tome où, pour soigner notre héros qui a une blessure dans la bouche, Chiyo a une méthode assez spéciale. Mais généralement, la mangaka s'en sort honnêtement, et sait également en profiter pour souligner la part d'ambivalence qui subsiste en cette "grande soeur", Yuu ne sachant pas lui-même si elle est infiniment candide où si elle recèle une part taquine. Et cette ambivalence, elle se retrouve également dans certains instants où Chiyo reprend son apparence originelle, où elle a quelques réactions pouvant vaguement sembler inquiétantes, voire où elle semble cacher certaines choses à son protégé. Ajoutons à cela le cas de l'oncle et de la famille de Yuu, et il y a donc quelques pistes qui restent un minimum entretenues.
Après deux tomes, My Elder Sister reste donc, dans l'ensemble, une lecture qui a son charme, son ambiance, et qui se suit sans déplaisir en laissant interrogateur quant à la suite des jours heureux de Yuu avec sa précieuse "grande soeur".
11/07/2023 
