Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 30 Novembre 2017
En compagnie du patron des lieux et d'une autre fille, la journaliste Megumi Shitara se retrouve prise au piège dans la boîte de nuit de Roppongi, traquée par les "Mushrooms", les effrayantes créatures nées de la bactérie Pandora et ne pensant qu'à se multiplier en infectant et se nourrissant des humains. Mais pendant qu'elle tente de s'échapper et de survivre à cet enfer qu'elle n'imaginait pas, Rin Tachibana arrive sur les lieux. Accompagné par Kotaro et Kitori, et ayant pour lui ses nouvelles capacités héritées de son infection, le jeune homme, toujours meurtri par sa nouvelle "inhumanité" et par la mort de son grand-père, est décidé à éradiquer le mal à la racine en éliminant les "Mushrooms"...
Une partie du volume se déroule au sein de la boîte de nuit mal éclairée et fermée de toutes parts, et une nouvelle fois Nokuto Koike entretient très bien son ambiance oppressante en forme de huis clos, dans ce lieu où les monstres toujours aussi effrayants rôdent, prêts à tout moment à semer la mort. L'auteur joue plutôt bien sur les angles de vue afin de faire ressentir l'aspect claustrophobique du lieu, et renforce le tout via ses trames et ses nuances de gris. Les moments les plus tendus permettent également de voir à l'oeuvre le "nouveau" Rin, et l'on se demande forcément quel destin attend désormais ce jeune homme qui n'est plus vraiment humain.
Pendant ce temps, il faut attendre un petit peu avant d'avoir des avancées plus concrètes dans l'histoire, mais celles-ci finissent par arriver. On regrette quand même certains raccourcis pour faire avancer les choses, notamment avec des personnages qui débarquent au bon moment, mais le mangaka semble bien savoir où il va en dévoilant un peu plus de choses sur l'identité de la personne qui a ramené la bactérie Pandora sur la terre ferme, sur pourquoi elle a fait ça, et sur le lien de ces événements avec Kitori ou Kotaro. Rien de bien original à l'horizon, mais ça fait le job.
On attend désormais de voir comment tout cela pourra se conclure dans le quatrième et dernier tome, d'autant que la dernière partie de ce troisième volume accentue encore la menace, qui semble toujours plus omniprésente et apte à surgir de partout. Pour l'heure, on reste sur un petit thriller horrifique divertissant.