Mushishi Vol.8 : Critiques

Les histoires de notre mushishi Ginko se poursuivent et ne se ressemblent pas.
A part pour l’histoire « Les profondeurs de l’hiver » qui est un peu différente (et bienvenue), le schéma narratif est toujours basé sur des chapitres indépendants où Ginko nous fait découvrir des mushi, et pourtant aucune lassitude n’apparaît car Yuki Urushibara arrive toujours à offrir des cacactéristiques particulières à ses créatures fantastiques, mais aussi parce que tout ne se termine pas toujours de la même façon : certains humains ne veulent pas se débarrasser des mushi qui les parasitent, d’autres ne le peuvent pas, certaines fins sont dramatiques alors que d’autres le sont moins. Et à chaque fois, Urushibara arrive à créer un véritable lien entre nature et mushi, entre mushi et humain, pour nous offrir des passages réellement poétiques, au sein d’un univers reposant où règne une nature profonde et mystérieuse. Enfin, comme d’habitude, la mangaka se permet à certains moments de metttre en avant les péchés de l’âme humaine.
Rien ne change dans l’univers de Mushishi, et c’est tant mieux. Ceux qui ont aimé les tomes précédents continueront d’être ravis.
En ce qui concerne l’édition, Kana continue de compenser une qualité d’impression très moyenne en nous offrant huit nouvelles pages en couleurs de toute beauté.