Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 09 Octobre 2009
Un an. Il aura fallu un an avant de pouvoir profiter de ce dixième volume de Mushishi. L'attente en valait-elle la chandelle ? Assurément, oui !
A travers cinq chapitres, Yuki Urushibara nous dresse une nouvelle fois quatre histoires (la dernière histoire prenant deux chapitres) voyant Ginko tenter de résoudre les problèmes de personnes infectées par des mushi, et se permet même d'aller un peu plus loin en mettant en avant, dans la toute dernière histoire, une entité divine de la montagne. Au coeur de tout ceci, l'auteur tisse à nouveau des liens étroits entre l'homme et la nature, à travers ces petits êtres que sont les mushi. La narration, toujours aussi paisible et nonchalante, offre une ambiance infiniment poétique toujours aussi particulière, et finit de conquérir le lecteur grâce à son unicité.
Une nouvelle fois très plaisante, la recette est donc toujours la même... à ceci près que ce dixième opus marque la fin de la série. Et justement, qu'en est-il de cette fin ? Comme on pouvait s'y attendre, ce dixième tome n'offre pas de véritable fin. A vrai dire, la série reste totalement ouverte. Mais fort heureusement, le fait que nous ayons eu tout au long de la série des petites histoires indépendantes fait que nous ne sommes aucunement frustré, arrivés à la dernière page. Dans le pire des cas, on sera chagriné de savoir qu'il n'y aura plus d'autres volumes des aventures si particulières de Ginko.
Au final, voici un ultime volume attendu et qui ne déçoit nullement. Toujours doté de cet aspect poétique unique, ce tome met fin à une bien belle aventure. Et l'on ne peut qu'être heureux que Kana nous offre à nouveau huit superbes pages en couleurs, et les remercier de nous avoir offert en français cette série ô combien séduisante et atypique.