Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 30 Janvier 2009
Seconde partie de l'histoire de la "ville des enfants". Nous y retrouvons Sarah au plus mal, prisonnière et jouet de la cruelle chef d'une armée d'enfants qui l'appellent tous maman. On complète le portrait de Sarah avec le crime qu'elle porte en elle.
Otomo réemploie ici des ingrédients qui lui sont chers comme l'enfant dominant des adultes à l'aide de ses pouvoirs psychiques. Otomo a dû être marqué par "le village des damnés" parce que c'est exactement à quoi m'a fait penser Zahn, le garçon manipulateur sans trop en raconter sur l’histoire elle des points communs avec Domu – rêves d’enfants.
Une histoire de transition sans autre intérêt que finir de bâtir son héroïne dans une aventure qui n’est qu'un prétexte à une cruauté voulue. On est parfois un peu trop dans le manichéisme primaire et on frôle parfois l’idolâtrie de Sarah malgré ses fautes. Des personnages extrêmes dans un monde extrême mais plausible (bien plus en tout cas que mad max 2 ou desert punk). L’aventure de Sarah va prendre, heureusement un meilleur tournant avec les tomes suivants.