Moonlight Mile Vol.8 : Critiques

Une fois n'est pas coutume, ce volume va être consacré à une seule histoire, bien différente de celles auxquelles l'auteur nous avait habitué.

Après un chapitre qui nous fait comprendre l'ampleur des ambitions américaines vis à vis de la Lune et de la planète, confirmant ainsi les débuts d'une nouvelle Guerre Froide, Otagaki nous fait découvrir la ville spatiale Sweet Home.

A travers le personnage de Maggy, une journaliste délurée envoyée un an sur la base lunaire pour y mener divers reportages, le lecteur découvrira l'avancée des travaux depuis l'installation de la première équipe dont faisait partie Goro. La station s'est agrandie et deux types de population s'y côtoient. Les « white » ou les ingénieurs et les « blue » que sont les BS. C'est dans ce climat de rivalité et d'inimitié entre ces deux groupes qu'une rumeur de terrorisme va se propager après plusieurs accidents. Sabotages, erreurs humaines ? Pourrait-il vraiment y avoir un traitre parmi une population lunaire triée sur le volet ?

C'est un véritable petit thriller que nous propose Otagaki, faisant de Goro et Maggy un duo de détectives mal assortis. L'auteur réussit à faire monter la tension peu à peu tout en nous faisant découvrir la vie à Sweet Home, ou retrouver d'autres personnages comme Lucy. Le cliffhanger de ce tome est encore une fois réussi et on ne pourra qu'attendre avec impatience les véritables raisons de tout ça.

Un tome 8 rafraichissant jamais bien loin des intérêts financiers et militaires que représente la Lune, mais qui grâce à son humour léger et à son thème nous change encore de tout ce que l'auteur nous a proposé jusqu'à présent.