Moonlight Mile Vol.7 : Critiques

Moonlight mile

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 09 Avril 2010

La première partie de ce tome 7 poursuit l'histoire du « gardien ». La station spatiale ISS est en train de se faire littéralement bombardée par les débris créés lors du premier conflit spatial sino-américain. Encore une situation désespérée où nos héros vont devoir faire avec le vide spatial et les conditions si particulières liées à l'apesanteur. C'est aussi la première réunion entre nos trois héros : Kosuké va devoir piloter le robot Guardian, censé remplacer l'homme pour les sorties spatiales, secondé par Lostman dans la station et Goro sur Terre. Si la méthode de pilotage du robot est encore un peu fantaisiste (science-fiction oblige), le reste que ce soit la mécanique ou la physique spatiale est criant de réalisme. Et Yasuo Otagaki réussi encore à nous intéresser avec un récit d'action tout en distillant des informations scientifiques.
La seconde histoire revient sur le personnage d'Ali, le jeune irakien sauvé par Lostman au début du manga. On découvre sa vie aux USA et sa passion pour la construction de fusées. Malheureusement, de part ses origines, cette passion va être prise pour du terrorisme. Avec deux autres amis d'origines diverses, il va construire un petit bijou de fusée amateur. Mais c'est sans compter sur les soupçons de terrorisme. Otagaki oubli l'espace un moment pour nous montrer le « racisme ordinaire ». Un passage qui met à mal les « blancs » et en particulier les américains. Le ton est plutôt juste mais on se demande quand même si l'auteur n'exagère pas un peu le trait tant les habitants de ce pays sont souvent dépeints comme des abrutis notoires ou à l'inverse de grands calculateurs.
Impression qui se renforce dans la dernière histoire, où le rôle d'homme de l'ombre de Lostman pour les USA se confirme. Derrière l'exploit humain effectué par une jeune éthiopienne, l'auteur ne ménage pas son lecteur en lui réservant une surprise de taille. Un événement dont les conséquences pour l'avenir du monde (et à petite échelle sur les relations Goro-Lostman) seront énormes.

Otagaki confirme encore l'ambition de son scénario. Il change avec facilité de personnage central pour nous raconter des histoires toujours différentes et dont les conséquences se révèlent plus tard. Cette fois, c'est sans doute le plus gros rebondissement qu'il nous fait connaître. Un rebondissement qui relance encore l'intérêt du lecteur pour ce titre de plus en plus passionnant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
17 20
Note de la rédaction