Moonlight Act Vol.7 - Manga

Moonlight Act Vol.7 : Critiques

Gekkô Jôrei - Moonlight Act

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Juin 2012

Suite à l'épisode du petit chaperon rouge qui avait fait monter la barre sacrément haut, Moonlight Act était plus que jamais attendu au tournant et, après une petite mise en bouche mettant en scène une Engekibu plus fidèle à elle-même que jamais et fichtrement délicieuse et une entrée dévolue à la chasse au piaf, c'est une relecture du Chien des Flandres qui nous attend. Enfin, ça, c'est que l'on pensait car, bien vite, un certain Taro Urashima débarque à l'improviste et l'histoire dont il est issu avec lui ! Au final, ce seront donc deux contes entremêlés auxquels on va avoir droit. Quoi de mieux pour nous offrir quelques chapitres une fois encore furieusement dingues ?

On va donc, durant une bonne partie de ce septième opus, visiter deux contes de manière simultanée et, vu qu'il faut faire un peu de place pour les multiples personnages qui arrivent par la même occasion, toute la bande à Gekko, excepté notre héros, bien entendu, et dame Biblio (le doux surnom réservé à Kudo), disparaitra, grâce à une petite pirouette scénaristique, dans l'univers du Chien des Flandres. Et, si on pourra furtivement se rendre compte qu'ils y sèment, comme à leur habitude, une pagaille pas possible, une fois la lecture terminée on regrettera malgré tout leur absence un peu trop prolongée. Ce sera surement là le principal défaut de ce tome qui, pour le reste, se montrera une fois encore des plus réussis malgré quelques petites longueurs ça et là. Fujita va, en effet, une nouvelle fois se servir de Gekko comme instrument moralisateur et sa principale cible sera ici Nello, personnage provenant du conte où séjournent actuellement Engekibu et compagnie. Et le processus sera, à vrai dire, un peu lent. Heureusement, les scènes de parlotte entre les deux lurons seront souvent entrecoupées de baston bien pêchue comme il faut mettant en scène un Gekko suintant plus que jamais de classe. Et le travail artistique effectué sur celui-ci est une fois encore à tomber à la renverse.

A côté de ça, le personnage qui viendra vraiment, et de manière fort singulière, marquer le tome de son empreinte est sans aucun doute Taro Urashima. A sa première apparition, on croit avoir à faire à un simple gentil petit faiblard poursuivi par l'ennemi qui sera vite rencontré, vite oublié mais bien vite une étrange et indicible sensation vient s'emparer de nous à chacune de ses apparitions. Et cette sensation semble être partagée par Gekko ce qui provoque une tension constante entre les deux personnages qui ne fera surface que bien plus tard mais qui sera subtilement transmise au lecteur tout du long. La synergie entre les différents intervenants est en tout cas à son paroxysme et permet, outre le fait de faire oublier les nombreux absents, de décupler d'autant plus la mise en avant du trio ici mit en avant. Et c'est sans parler de la mise en scène et des quelques moments de rigolades toujours aussi efficaces.

Fujita, malgré un tome dont le rythme est parfois un poil trop saccadé, nous entraine donc une nouvelle fois dans un pur moment de folie d'une fraicheur toujours intacte. Encore et toujours excellent !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs