Montage Vol.6 - Actualité manga
Montage Vol.6 - Manga

Montage Vol.6 : Critiques

Montage

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Septembre 2014

En parcourant un livre sur Gunkanjima chez Domon-chan, Yamato tombe sur une photo qui le laisse de plus en plus interrogateur, mais son enquête peine encore à décoller. C'est alors que Domon-chan trouve une disquette dans une peluche qu'elle avant autrefois offerte à Akira Shôji. Nul doute qu'il s'agit là d'un élément important renfermant sans aucun doute des informations capitales. Encore faut-il trouver un ordinateur lisant encore des disquettes...


Il faut attendre un bout de temps avant d'enfin connaître le contenu de cette disquette, qui, par ailleurs, témoigne d'une nouvelle facilité de l'auteur (comme par hasard, Domon-chan la trouve pile quand il faut). Et avant cela, on ne peut pas dire qu'il se passe grand-chose d'intéressant. Jun Watanabe intrigue gentiment autour de ses autres personnages sans être très finaud : le discret retour de Sekiguchi donne lieu à une brève scène de sexe mal placée, Asagiri continue de guetter dans l'ombre et se prépare à agir en dévoilant toujours plus un côté psychopathe too much qui n'a rien à envier à Sekiguchi, et finalement on reste surtout intrigué par le rôle que jouera Yûdai Kawasaki. Mais ça, il faudra encore attendre pour le savoir...


A part ça, toute la première partie du tome s'éternise un peu trop sur des choses sans intérêt et qui font un peu tache : Domon-chan qui fait des caprices, Domon-chan qui fait des moues mignonnes, Domon-chan qui montre ses robes, Domon-chan qui met des oreilles d'ours à Miku, Domon-chan qui sort manger une glace et regarder un arc-en-ciel avec nos héros... Au bout d'un moment, on se demande si on est toujours dans un thriller.


Il faut finalement attendre 100 pages pour qu'il se passe enfin quelque chose faisant avancer l'histoire : la disquette révèle des informations capitales, et si les révélations n'ont pas grand-chose d'étonnant au niveau de l'instigateur, elles offrent beaucoup plus d'intérêt au niveau de l'hypothèse qu'elle entraîne sur la possible utilité réelle du vol des 300 millions : un complot d'une envergure plus importante que nos héros le pensaient ! En prime, après cela, le long flash-back qui se déroulait quelque temps avant le vol prend encore un peu plus de sens.


Après cela, c'est le retour à un peu plus d'action : Asagiri, sur ordre du mystérieux homme pour lequel il travaille, passe enfin la vitesse supérieure, et si l'auteur tend une nouvelle fois à rallonger la sauce (la tentative de coup de taser dans la nuit est inutile, si ce n'est pour faire ressortir une énième fois le côté trop taré d'Asagiri), on se prend volontiers au jeu, d'autant qu'il promet un prochain tome mouvementé.


Un nouveau pas est fait vers la vérité, plusieurs pièces du puzzle commencent à bien s'imbriquer, mais il est dommage que Jun Watanabe offre encore quelques facilités, insiste trop sur les caractères too much et sans subtilité de certains personnages, et, surtout, étire tant son récit autour d'éléments inutiles et cassant le rythme.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs